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Gabegie et abus dans l’aide sociale Valaisanne

L'UDCVR a pris connaissance de l'analyse de la COFI et de la COGEST concernant l'aide sociale en Valais.
 
Hélas sans grande surprise pour l'UDC, on y apprend que c'est la gabegie, que l'argent de nos impôts est distribué sans vergogne pour un nombre croissant de bénéficiaires qui n'ont, de ce fait, pas intérêt à retrouver du travail, que les mesures d'incitation au travail ne sont pas uniformément appliquées et que la lutte contre les abus n'est pas systématique.
 
Sur les 3 dernières années les dépenses de l’aide sociale ont doublé, à 44 millions, alors que le nombre de bénéficiaires a augmenté de 34% seulement dans le même temps, ce qui nous incite à penser que l’aide temporaire pour personnes en situation d’urgence s’est peu à peu transformée en revenu minimum confortable garanti. Un jeune célibataire sans charge de famille « gagne » davantage en demandant l’aide sociale en restant jouer sur sa console de jeux toute la journée qu’un apprenti carrossier de 3e année qui passe sa journée à taper des tôles sans air conditionné… Dans de pareilles conditions, l'explosion des coûts s'explique, mais ne s'excuse pas.
 
Les étrangers sont surreprésentés (près du double de la population totale !), les mesures de révocation de permis prévues par la loi ne sont pas forcément appliquées et les informations ne transitent enfin entre les services que depuis août 2014 ! Alors que les coûts explosent déjà depuis plusieurs années, on croit rêver !

 
Enfin, la lutte contre les abus est mentionnée comme n'étant pas systématique alors qu'on nous explique en parallèle que le service qui devrait s'en charger n'a pas les ressources pour le faire. En langage commun, les cas de triche que l'on découvre sont essentiellement dûs au hasard et la lutte contre ses gaspillages est pour ainsi dire presque inexistante !
 
Cette hausse faramineuse des coûts est la conséquence directe d'une gestion laxiste par des fonctionnaires romantiques du social. Le recours de plus en plus fréquent et de manière disproportionnée à des spécialistes comme des juristes, fiduciaires, psychiatres, assistants et travailleurs sociaux a considérablement renchéri le système et provoqué un suivi excessif et une pathologisation des personnes assistées ainsi qu'une extension de l'assistance dépassant largement les limites de l'aide en cas de détresse. Une lourde bureaucratie sociale et une véritable industrie du social se sont développées.
 
Les prestations versées sont, dans certains cas, un affront à tous ceux qui pourvoient eux-mêmes à leur entretien, par leur travail quotidien et avec leur modeste salaire. C’est pourquoi les mesures de soutien doivent à nouveau viser en premier lieu à ramener au plus vite les personnes sans emploi dans le monde du travail. Pour créer les incitations correctes, il est donc exclu que, globalement, le montant versé en cas d’aide étatique soit supérieur à un salaire minimal pour un emploi à plein temps.
 
L’aide sociale était conçue comme une aide-relais en situation d’urgence. Insidieusement, elle s’est muée en tout autre chose : un revenu de substitution durable sans prestation de travail. Une explosion des coûts en est la conséquence. 
 
La gestion socialiste laxiste de l'aide sociale, qui nie ces problèmes depuis plusieurs années, fait que, au final, ce sont les contribuables et les personnes réellement dans le besoin qui paient les pots cassés !
 
L'UDCVR demande:
 
– une aide sociale adaptée aux circonstances concrètes du cas, sans être liées aux normes CSIAS et dans le respect de l'autonomie communale.
– une aide sociale conçue de telle façon qu’il vaille toujours la peine de travailler !
– des montants alloués dégressifs, qui incitent à retrouver un travail.
– la révocation immédiate des autorisations de séjour des étrangers qui perçoivent une aide sociale régulière, afin d’empêcher que certains immigrent dans le système social suisse et y restent.
– la déprofessionalisation de l'industrie du social. L'aide sociale devrait être gérée davantage par des personnes qui ont un engagement professionnel et adoptant un raisonnement économique, sans être des travailleurs sociaux universitaires.
 
Pour l'UDC du Valais romand,
 
Jérôme Desmeules
(co-) Président
 
Charles Clerc
Chef de groupe
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