Participer
Article

Assez subi, nous devons agir ! – Les solutions de l’UDC

Il faut appeler les choses par leur nom : l’Europe, et bien sûr la Suisse en son centre, subit une véritable invasion. Des millions de miséreux, persécutés ou non, victimes ou non de guerres, sont en mouvement avec un objectif : rejoindre notre Eldorado. Le Valais, contraint à héberger 3,9% des immigrés qui demandent l’asile en Suisse, ne pourra donc jamais faire face tout seul à la pression immense de l’immigration planétaire de masse.

Pour que les choses changent chez nous en Valais, il faut qu’elles changent d’abord en Europe (la Suisse peut et doit y contribuer) et, en deuxième échelon, à Berne ; car en Suisse, la politique d’asile, c’est d’abord l’affaire de la Confédération et les cantons sont réduits au rang de simples exécutants d’une politique qu’ils ne décident pas. Certains, il est vrai, ne veulent pas que ça change, comme le président du PS qui nous demande d’accueillir… dix fois plus de réfugiés (rien que ça !) ; nous verrons cet automne le succès de cette proposition. Quant aux autres partis gouvernementaux, ils sont résignés ; ce qu’ils proposent, c’est un énième bricolage de la loi sur l’asile avec pour seul objectif de gérer la crise et pour seul espoir d’agir sur les effets. Dans ce contexte, l’UDC est le seul parti qui propose d’agir sur les causes.

L’UDC est seule, en particulier, à oser dire que si nous ne voulons pas nous laisser submerger, si nous ne voulons pas laisser sombrer nos assurances sociales, si nous ne voulons pas laisser la criminalité exploser, nous ne pouvons pas continuer à subir ni à laisser faire. Nous n’acceptons pas que des juges européens nous empêchent d’exiger de pays comme l’Italie et la Grèce le respect des accords de Dublin. Nous n’acceptons pas de laisser encore augmenter la proportion (passée de 15% à plus de 60%) des demandeurs d’asile autorisés à rester en Suisse (réfugiés reconnus et admis provisoires) par la politique suicidaire de Mme Sommaruga. Nous ne pouvons pas continuer à accepter sans réagir 40 nouveaux demandeurs d’asile chaque semaine en Valais. Dans ce sens, sans parler de nécessaires actions militaires qui incombent à certaines puissances européennes pour empêcher ces millions d’immigrés d’embarquer vers l’Europe, il y a des mesures que nous pouvons et que nous devons prendre pour garantir notre identité et notre ordre social menacés par l’immigration de masse. L’UDC propose ainsi, entre autres, les mesures suivantes :

– application stricte des accords de Dublin et renvoi systématique de tous les demandeurs déboutés
– moratoire d’au moins un an dans l’application de la loi sur l’asile (nous n’avons pas la place ni les moyens de porter à nous tout seuls toute la misère du monde) avec application du droit d’urgence
– face à la faillite de la passoire de Schengen, restauration de contrôles de personnes systématiques à nos frontières pour nous protéger contre l’immigration clandestine, au besoin avec l’aide de notre armée
– hébergement des demandeurs d’asile dans des centres contrôlés, voire fermés pour les récalcitrants et les criminels
– lutte systématique contre les abus (demandeurs en vacances, abus de l’aide sociale, etc.)
– priorité à une aide sur place aux réfugiés de la guerre

Bref, ce que demande l’UDC, c’est que la Suisse arrête de subir pour que nous puissions reprendre le contrôle de l’immigration et, par là, d’un élément essentiel de notre identité et de notre destin. Pour cela, les Valaisannes et les Valaisans pourront compter, à Berne, sur l’engagement des UDC qu’ils éliront cet automne.

Jean-Luc Addor
Député et conseiller communal
Vice-président de l’UDCVR
(conférence de presse du 17.07.2015)

partager l’article
Kategorien
en lire plus
Contact
UDC Valais romand
CP 1304
CH-1951 SION
Médias sociaux
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse. Voir les détails
Je suis d'accord