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Dépôt du référendum contre la loi sur l’asile : non aux avocats gratuits et aux expropriations !

L’UDC a déposé hier 65 376 signatures à l’appui de son référendum contre la loi révisée sur l’asile. C’est une évidence: des requérants d’asile dont l’intégrité physique et la vie sont réellement menacées trouveront toujours abri et protection en Suisse. En revanche, les migrants clandestins dont l’unique but est d’améliorer leurs conditions de vie doivent être renvoyés. C’est cela, notre tradition de l’asile. Il faut éviter que la Suisse ne devienne encore plus attractive en offrant sans condition des avocats gratuits à tous les requérants d’asile. Autre aspect inacceptable de cette réforme: la compétence donnée à la Confédération d’exproprier des pouvoirs publics et des particuliers pour construire des centres d’asile.

Les vrais réfugiés, donc les personnes dont la vie et l’intégrité physique sont menacées, trouvent de l’aide en Suisse. Mais la Suisse ne doit pas devenir un havre pour tous les migrants économiques et sociaux illégaux. C’est cela la tradition humanitaire de la Suisse. Le peuple suisse a confirmé à plusieurs reprises cette distinction. Il s’agit aujourd’hui en priorité de réduire le pouvoir d’attraction que la Suisse exerce sur les migrants illégaux et de renvoyer systématiquement ces personnes. Les bases légales actuellement en vigueur suffisent amplement à cet effet. En outre, il faut réintroduire les contrôles aux frontières, notamment pour casser le commerce des bandes criminelles et brutales de passeurs.

Mais que font le Parlement et le Conseil fédéral? Ils proposent une révision de la loi sur l’asile qui rendra notre pays encore plus intéressant pour les requérants abuseurs. Il serait aussi grand temps que le gouvernement se préoccupe enfin de la dégradation des mœurs parmi les nombreux requérants d’asile refusés mais non renvoyés ainsi que des criminels et des terroristes qui empruntent la voie de l’asile pour entrer en Suisse. Deux autres initiatives acceptées par le peuple suisse, mais non encore appliquées touchent à cette matière: les initiatives contre l’immigration de masse et pour le renvoi des étrangers criminels. A quelles extrémités faudra-t-il encore faire face pour que les responsables politiques tirent enfin les conclusions qui s’imposent?

L’UDC est inquiète devant l’explosion des demandes d’asile l’an passé et des coûts qui en résultent.

39 523 demandes d’asile ont été déposées en Suisse l’an passé. Trois fois seulement le chiffre de 40 000 demandes d’asile par an a été dépassé en Suisse: en 1991 durant la guerre des Balkans et en 1998 et 1999 pendant la guerre du Kosovo.

Le plus grand nombre de demandes d’asile provient toujours d’Erythrée (9966), suivie de l’Afghanistan (7831). La grande majorité des requérants originaires de ces Etats ne sont pas directement menacés. La Syrie, pourtant un pays ravagé par la guerre, ne vient qu’en troisième position (4745).

Voici les conséquences de cette révision ratée de la loi sur l’asile:

1. Tous les prétendus requérants d’asile bénéficient sans condition d’un avocat gratuit! Ils sont ainsi privilégiés par rapport à chaque citoyen suisse. Cette règlementation est donc en contradiction avec le principe constitutionnel de l’égalité des droits. Elle provoquera d’innombrables recours et une hausse des coûts de l’asile.

2. La Confédération pourra exproprier des communes et des privés possédant des immeubles et des terrains convenant à la construction d’un centre d’asile. Cette disposition foule au pied les droits de propriété des citoyens ainsi que l’autonomie des cantons et des communes.

3. Cette révision permettra à un nombre encore plus grand de personnes de rester en Suisse, indépendamment du fait que leur vie et leur intégrité physique sont menacées ou non, car les décisions de renvoi de requérants d’asile déboutés ne seront pas mieux exécutées qu’aujourd’hui. Les coûts augmenteront inévitablement. La Confédération doit enfin agir à ce niveau et appliquer les lois existantes!

4. La lutte contre les abus ne sera pas renforcée. La révision proposée n’améliore pas la lutte contre les abus, bien au contraire: elle accroît l’attractivité de la Suisse comme pays de destination de migrants économiques et autres profiteurs du système social. Qui donc ne serait pas attiré par une Suisse offrant les meilleurs traitements médicaux et dentaires, une généreuse aide sociale, des cours de langue et des avocats gratuits, tout cela aux frais des contribuables?

L’UDC est heureuse que le peuple ait désormais le dernier mot concernant cette révision ratée de la loi sur l’asile.

(C) Communiqué UDC Suisse, 14.01.2016

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