Participer
Article

LAT: qui paie, commande !

L’UDC VR a pris connaissance de cet étude mandatée par le Chef du DEET, Jean-Michel Cina. L’UDC VR n’est en aucun cas surprise des conclusions de ladite « étude », conclusions tirées pour l’essentiel d’hypothèses souvent bancales et du principe selon lequel  « qui paie commande ». 

En préambule, l’UDC VR rappelle que, contrairement à ce qui est affirmé dans le rapport, la croissance du PIB valaisan est négative depuis plusieurs trimestres, que l’indice des ressources du Canton ne cesse de s’affaiblir depuis 3 ans (soit depuis que le résultat des votes relatifs à l’initiative Weber et à la LAT sont connus), que le Canton du Valais dépend pour 1/5 de son budget de l’aide publique extérieure, et que la seule croissance visible à l’horizon est celle des dépenses de l’Etat (+5,8% au budget 2017) et de l’industrie du social.

L’UDC VR constate tout d’abord que, dans la pesée des intérêts, Jean-Michel Cina met dans la balance d’un côté une menace potentielle au cas où la LAT ne serait pas appliquée, et de l’autre les 23 millions de m2 de terrains qui seront dézonés avec certitude, sans compensation financière crédible, spoliant au passage les propriétaires valaisans de plus de 4 milliards de francs (estimation faite par la Chambre Valaisanne de Commerce et d’Industrie). Il s’agit non seulement d’un immense drame économique, mais aussi humain. A cet effet, l’UDC VR demande au Chef du département d’expliquer comment les jeunes familles qui disposent comme seuls fonds propres d’un terrain à bâtir, terrain qui sera dézoné sans aucune compensation financière, feront-elles pour devenir propriétaires ? 


Ensuite, l’UDC VR demande au Chef du DEET de publier la liste exhaustive des entreprises privées qui sont venues en Valais ces 12 dernières années acheter 5 hectares de terrain à construire, y bâtir une usine et créer 100 places de travail, ainsi que la liste exhaustive des entreprises privées qui ont prévu de le faire ces 10 prochaines années? 


Au final, le principal problème est l’incapacité du Canton à générer de la croissance économique, incapacité qui sera encore renforcée en cas d’application rapide de la LAT. Dans cette optique, il est urgent d’améliorer les conditions cadres, notamment fiscales.  Rappelons en passant qu’à partir de 5 millions de francs de fonds propres, l’impôt sur le capital des sociétés est plus de … 300x plus élevé en Valais que dans certains autres Cantons. Aucune entreprise d’une certaine dimension n’investi dans des projets dont la taille est inférieure à 10 millions de francs. Nos conditions cadres actuelles sont rhédibitoires pour toute entreprise intensive en capital. 

Patrick Fournier, député  

partager l’article
Kategorien
en lire plus
Contact
UDC Valais romand
CP 1304
CH-1951 SION
Médias sociaux
Nous utilisons des cookies pour personnaliser le contenu et les publicités, proposer des fonctionnalités pour les médias sociaux et pour analyser l'accès à notre site. Nous fournissons également des informations sur l'utilisation de notre site Web à nos partenaires des médias sociaux, de la publicité et de l’analyse. Voir les détails
Je suis d'accord