Wokisme: Le sacre de l’absurde
À l’instar du marxisme dont il constitue un mutant, le wokisme s’apparente à un nouvel ordre moral ou religion de rédemption terrestre.
La nouvelle idéologie diversitaire totalitaire de type théocratique promet une société épurée à venir.
Perçue, il y a encore peu, comme une révolution culturelle ‘à bas bruit’, elle est aujourd’hui montée d’un cran, et envahit l’espace universitaire, médiatique et culturel ‘à bruit moyen’.
Il est malheureusement probable que son emprise dogmatique ne soit bientôt assourdissante, recouvrant la société civile d’une véritable chape de plomb.
Le prix de la dissension augmente à chacune de ses avancées ce qui restreint bien évidemment d’autant la liberté d’expression.
Percevant très tôt la dérive totalitaire possible de l’occident, divers opposants au régime soviétique d’alors mirent en évidence des points de concordance en affirmant que les deux régimes étaient également liberticides, la différence étant que l’un utilisait le goulag et l’internement psychiatrique (il fallait être fou pour ne pas adhérer à l’idéal communiste) comme instruments de répression, et l’autre, l’ostracisme en cas de non-respect du politiquement correct.
Le problème est que ‘le ver est dans le fruit’ de manière beaucoup plus putride que l’on ne semble en avoir conscience.*
Les domaines de prédilection où sévissent les idéologues de cette véritable inversion de la pensée sont le genre, la race et le climat, mais de loin pas seulement, où les nouveaux SJW, ou ‘Social Justice Warriors’, s’évertuent à coloniser notre champ cérébral de termes nouveaux ou d’expressions savamment orientées afin de formater nos pensées selon leur funeste catéchisme.**
Radicalisés dans leurs critiques de l’économie ou système capitaliste, qu’ils ambitionnent de mettre à bas, et réécrivant l’Histoire à leur guise en hurlant leur haine de l’Homme blanc, donc le plus souvent d’eux-mêmes, ils qualifient de ‘discours haineux ‘tout ce qui leur est contraire, posant en cela les jalons, tous les jours davantage, d’un avenir dystopique.
Que l’on ne s’y trompe pas, le loup (la gauche radicale, mais pas exclusivement) déguisé en agneau, champion de la sophistique et habile rhétoricien du Bien et de la Compassion, ne cultive, en réalité, qu’une seule valeur sous-jacente : le pouvoir à tout prix.
Le prétendu offensé, opprimé, dominé ou persécuté, rêve en réalité de devenir bourreau et cela s’explique fort bien par le moteur débridé mais caché de son action : l’envie et le ressentiment, ‘passions tristes’ s’il en est.
Il est temps de susciter une réflexion critique, notamment dans le cadre de nos écoles et universités, face à une idéologie politique prosélytique niant toute réalité et visant à la déconstruction systématique de nos références, acquis et valeurs.
S’il fallait trouver au moins un élément salvateur à la réélection du Président Donald Trump, ce serait incontestablement sa volonté de combattre, par tous les moyens à sa disposition, cette nouvelle forme de culte de l’absurde.
Espérons que la nouvelle administration américaine réussisse à éradiquer ce fléau porteur du pire et qu’elle donne ainsi l’impulsion nécessaire pour en libérer tout l’Occident.
Ronald ZACHARIAS
29.4.2025
*Des affirmations du type ‘les mathématiques sont racistes’, ou‘boire du lait est la marque du suprémacisme blanc’ ou encore de faire concourrir des athlètes mâles avec, ou plutôt contre, des athlètes de sexe féminin, dans les mêmes compétitions, en disent long sur la négation systématique du réel à la faveur de l’idéologie.
**Où l’on ne se frotte même plus les yeux lorsqu’une gamine de quinze ans tient l’Assemblée générale de l’ONU en haleine alors qu’elle dispensait ses tantra culpabilisateurs sur ‘l’Urgence Climatique’ ou, et ce n’est pas une blague, lorsque la très Sainte ‘Svenska Kyrkan’ luthérienne s’interrogeait si la jeune fille (au sourire toujours absent) n’incarnait pas le ‘retour du Christ’.