Le Valais n’est pas un libre-service pour les bandes venues de France. Renforçons les effectifs de la Police cantonale pour mieux contrôler notre frontière !

Sous ce titre, le député UDC Cyrille Fauchère, en collaboration avec Nadine Reichen, vice-président (UDC) de la Commission de la sécurité publique, a déposé une motion ainsi libellée :
« Le nombre des « casses » d’armureries ou de distributeurs d’argent se multiplient en Suisse. En Valais aussi. Sans parler des cas de car-jacking ou de home-jacking. Les médias n’hésitent pas à évoquer une situation « hors de contrôle » qui inquiète. Selon la propre appréciation de fedpol, ce phénomène inquiétant est imputable principalement sinon exclusivement à la criminalité transfrontalière, plus précisément à des bandes organisées venues de la France voisine.
L’origine de ce type de criminalité est ainsi identifiée : elle nous vient de l’étranger. Le remède s’impose donc, avec évidence : nous devons mieux contrôler nos frontières.
Au Parlement fédéral, des voix s’élèvent pour réclamer la réintroduction des contrôles systématiques à la frontière, comme l’autorise le Code des frontières de Schengen (règl. (UE) 2016/399 – cf. Mo Golay 25.4202 https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20254202). C’est toutefois impensable sans une augmentation des effectifs des deux corps qui, chacun avec ses compétences, sont en charge du contrôle de nos frontières, aujourd’hui singulièrement dégarnies : les polices cantonales et l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF).
Le canton du Valais doit aujourd’hui faire un effort supplémentaire dans ce sens. Il en va de notre sécurité.
Conclusion
Le Conseil d’Etat est chargé de proposer au plus vite une augmentation adaptée des effectifs de la Police cantonale avec pour objectifs, en collaboration avec l’OFDF,
- de renforcer, sur le terrain, les effectifs chargés du contrôle de la zone frontalière avec effort principal sur notre frontière avec la France ;
- d’être en mesure de contribuer efficacement à la réintroduction des contrôles systématiques de personnes en secteur frontière qu’autorise le Code des frontières de Schengen. »
En parallèle, notre Conseiller national Jean-Luc Addor déposera au début de la session de décembre des Chambres fédérales une motion (ci-jointe) tendant à une semblable augmentation des effectifs de l’OFDF engagés sur le terrain pour mieux contrôler notre frontière avec la France.
L’heure n’est certes pas aux dépenses supplémentaires. Pour l’UDC du Valais romand, notre sécurité n’a toutefois pas de prix. Car c’est bien le premier devoir de l’État.
Motion Addor Contrôles frontières
