Affaire du « mot croisé » insultant et mensonger : l’UDC du Valais romand prend acte, remercie Le Nouvelliste pour ses excuses et recentre le débat sur l’usage des fonds publics
L’UDC du Valais romand (UDCVR) a pris connaissance de la décision du tribunal de district de Sion d’acquitter les auteurs du mot croisé diffamatoire paru dans Le Nouvelliste le 18 novembre 2023.
Nous déplorons le message ainsi donné, de manière au demeurant contestable juridiquement : l’impunité pour des « artistes » d’extrême-gauche subventionnés de vomir leur haine du premier parti de Suisse et cela, aux frais des contribuables valaisans. L’essentiel, toutefois, l’UDCVR l’avait obtenu du Nouvelliste qui, lui, avait reconnu le caractère diffamatoire des accusations proférées sous couvert de mots croisés.
Nous allons encore analyser ce jugement. Ce faisant, nous n’oublierons pas que ce qui guide notre travail, c’est la défense des intérêts des Valaisans et des Suisses et non pas la discussion de jurisprudences même discutables. Le verdict qui nous importe avant tout, c’est celui des citoyennes et citoyens de ce canton qui, toujours plus nombreux, font confiance à l’UDC. Nos moyens au demeurant limités, nous voulons les réserver aux campagnes que nous devons mener plutôt que d’alimenter une spirale judiciaire sans fin.
Cependant, le verdict du tribunal met en lumière une problématique bien plus profonde et préoccupante : l’utilisation de l’argent du contribuable pour financer des actions de militantisme politique déguisées en performances « artistiques ».
Nous privilégierons l’action politique, en particulier pour éviter que des groupuscules militants opérant sous couvert d’ « art » puissent continuer à bénéficier de subventions et moyens publics pour insulter des personnes, des partis ou des communautés entières. Le combat politique est un pilier de notre démocratie, mais il doit être mené avec des moyens privés et non avec les impôts de l’ensemble des citoyens valaisans et suisses, dont une large part soutient notre parti et nos valeurs.
Concrètement, l’UDCVR va :
- Déposer des interventions demandant des critères clairs et contrôlables d’éligibilité aux aides publiques (neutralité partisane, pluralité, respect de la dignité des personnes, interdiction d’attaques ad personam).
- Exiger des bilans transparents des organismes subventionnés : objet des projets, montants perçus, conformité aux critères, mécanismes de sanction en cas de manquement.
Pour l’UDCVR,
Donald Moos, président
