13ème rente AVS: L’UDCVR laissera la liberté de vote
L’UDC Valais Romand, lors de son Conseil de parti du vendredi 1er décembre, a pris position concernant la proposition d’introduire une 13ème rente AVS.
Si nous sommes conscients des avantages potentiels de la 13ème rente pour les rentiers, tels que l’amélioration du pouvoir d’achat pour une partie des retraités et la simplicité de mise en œuvre, nous sommes cependant préoccupés par des inconvénients, notamment par le fait que cette hausse de rente sera financée principalement par les jeunes actifs, dont la situation n’a aussi de cesse de se péjorer depuis longtemps, sans avoir eu l’opportunité d’épargner pour y faire face. Cette augmentation de rente sera distribuée uniformément, aussi aux personnes riches qui n’en ont pas besoin.
L’impact sur la TVA plus une augmentation de charge pour la caisse AVS (qui sans autre mesure sera déficitaire) auront une conséquence directe pour les jeunes familles et les entreprises.
Pour être juste, la gauche aurait pû proposer que les milliards gaspillés dans le domaine de l’asile ou des prestations sociales trop généreuses soient affectés à nos aînés, mais ce n’est pas la question qu’elle pose au peuple. Elle préfère augmenter le pouvoir d’achat des aînés en le faisant payer à leurs enfants.
Par contre, l’immigration de masse qui réduit le pouvoir d’achat, fait exploser les loyers et charges en tous genres, et, mine la sécurité du pays, reste un problème majeur. Plus que de proposer des mesures provisoires, l’UDC attend le soutien de la gauche pour limiter l’immigration légale et stopper l’immigration illégale en vue de pérenniser la prospérité et le pouvoir d’achat de la classe moyenne.
Parce que nous reconnaissons toutefois les difficultés de certains de nos aînés qui ont travaillé toute leur vie pour n’avoir finalement qu’une maigre rente, l’UDCVR laissera la liberté de vote à ses membres.
Concernant l’augmentation de l’âge de la retraite, la proposition du PLR n’a pas trouvé d’écho favorable au sein de notre parti. L’UDC voit la problématique des conditions du marché du travail dans une optique plus large. On ne peut pas soumettre les travailleurs de ce pays à une concurrence sur le marché du travail sans limites, avec la libre circulation des personnes, qui fait pression sur les salaires, et en même temps vouloir aussi péjorer les conditions sociales. La vision du PLR de travailler plus et plus longtemps, pour gagner moins, est inacceptable pour l’UDC.