Comment faire couler de l’eau sous les ponts?
Trump va réduire les dépenses publiques de 2’000 milliards, soit plus d’un quart du budget annuel. Pour fixer les ordres de grandeurs de l’effort demandé, c’est douze fois plus que la dernière fois que le canton du Valais a tenté de réduire ses dépenses, il y a 9 ans.
Depuis lors, une politique laxiste s’est installée au Conseil d’Etat, sous prétexte qu’ «il faut rattraper les dépenses qui n’ont pas été faites les années précédentes». La majorité des membres qui y règne a en effet pioché sans vergogne dans les fonds de réserves constitués par leurs prédécesseurs.
Toutefois, l’arrivée d’un «Noir» au Conseil d’Etat le printemps prochain devrait permettre de changer la direction du pendule. Ce parti a véritablement laminé son concurrent «Jaune» dans le Haut-Valais et dispose d’une pléthore de candidats parfaitement calibrés pour la fonction. Son retour aux manettes du Conseil d’Etat ne fait plus l’ombre d’un doute, à tel point que Roberto Schmidt en a très rapidement tiré les conclusions qui s’imposaient.
De plus, si Sonia Tauss remporte les primaires du PLR, la population valaisanne pourra élire une personnalité qui sait lire une comptabilité analytique et se comporter de façon frugale avec l’argent public.
D’ici-là, beaucoup d’eau continuera de couler sans entraves sous les ponts du Rhône, notamment si l’on construit des barrages dans les vallées latérales. Ces barrages retiendront bien mieux l’eau torrentielle que des éoliennes et produiront de surcroît de l’électricité au moment précis où le consommateur en a besoin.
En attendant, dans sa grande sagesse, le peuple a refusé la Loi climat.
Alors, plutôt que de payer des fonctionnaires à pondre des lois inutiles, prêtons-leurs des pelles pour aller déblayer la neige qui encombre les rues de la ville de Sion.
par Patrick Fournier, courrier de lecteur paru dans Le Nouvelliste