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Directive UE sur les armes : le peuple aura le dernier mot

Voilà, c’est fait, hélas ! Le Parlement fédéral, refusant d’entendre la voix des centaines de milliers de détenteurs d’armes de ce pays, a accepté de reprendre la nouvelle directive de l’UE sur les armes. Au Conseil national aussi bien qu’aux Etats, le groupe UDC, heureusement en bloc, a été seul à s’y opposer (avec juste trois autres courageux au National). Parmi les élus valaisans, seuls nos conseillers nationaux Jean-Luc Addor et Franz Ruppen ont défendu de manière conséquente nos droits et nos libertés ancestraux.

Si nous ne faisons rien, notre droit sur les armes connaîtra ainsi des durcissements considérables ; un droit étranger, décidé par d’autres, s’appliquera à nous.

Et pourquoi ? Pour rien !

Car le motif avancé par l’UE pour nous imposer ces restrictions supplémentaires, la lutte contre le terrorisme, nous le savons, n’est qu’un prétexte pour nous désarmer. En effet, aucun des attentats qui ont ensanglanté l’Europe ces dernières années n’a été commis par des détenteurs d’armes légales. La révision de notre loi sur les armes, que le Parlement a accepté de se faire imposer par l’UE, ne nous apportera ainsi aucun gain en termes de sécurité publique. Sans aucun effet contre le terrorisme ni contre les criminels, qui cette nouvelle loi frappera-t-elle, injustement ? Nous, citoyens honnêtes respectueux de la loi.

Moins de droits et de libertés pour pas plus de sécurité, c’est quand même cher payé, non ?

La réalité, c’est que les engagements que la Suisse a pris en ratifiant l’accord de Schengen, elle les a déjà honorés : en 2008 et en 2015, en violation d’ailleurs de la promesse faite au peuple en 2005, notre loi sur les armes a été déjà considérablement durcie. De fait, notre pays est l’un des plus sûrs au monde. On ne peut pas en dire autant de tous ceux qui, aujourd’hui, veulent nous imposer leur loi ! Voilà pourquoi nous avons le droit de considérer que la loi en vigueur suffit à garantir la sécurité publique en Suisse. Voilà pourquoi, du même coup, nous avons le droit de refuser tout nouveau durcissement, en tout cas celui qu’une majorité de parlementaires fédéraux s’apprête malheureusement à décider.

Le Parlement, malgré tout, est resté obstinément sourd à l’appel de ces centaines de milliers de détenteurs d’armes que compte notre pays Pour défendre nos droits et nos libertés ancestraux, aujourd’hui gravement menacés, il ne nous reste donc plus qu’une arme, une arme légale : le référendum !

Vendredi dernier, une fois tombée la funeste décision du Parlement, la Communauté d’intérêts du tir suisse (CIT), qui regroupe sous une même bannière les principales organisations qui défendent les intérêts des détenteurs d’armes de notre pays, a fait une annonce que beaucoup attendaient : elle lancera un référendum http://www.swissshooting.ch/fr/desktopdefault.aspx/tabid-85/48_read-13320.

L’UDC du Valais romand soutiendra activement ce référendum, qui sera officiellement lancé le 9 octobre 2018. Elle encourage tous ses membres et sympathisants, et plus largement évidemment toutes celles et ceux qui sont attachés à nos droits et à nos libertés, à signer et à faire signer ce référendum autour d’eux. A nous de montrer notre détermination en récoltant plus de signatures qu’aucun référendum n’en a jamais réunies !

Par-là, nous montrerons ce que le Parlement semble avoir oublié : dans notre pays, c’est le peuple qui décide, pas les commissaires de Bruxelles. Nous ne nous laisserons pas désarmer !

UDC du Valais romand
Cyrille Fauchère, Président, Député et Conseiller municipal
Jean-Luc Addor, Vice-président, Conseiller national et Président a.i. de PROTELL

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