Graves dysfonctionnements à l’Office de l’asile : l’UDC exige des mesures immédiates et des comptes au conseiller d’État Reynard

Le rapport annuel 2024 de l’Inspection cantonale des finances révèle une faillite alarmante de la gestion de l’Office de l’asile (OASI), placé sous la responsabilité directe du conseiller d’État socialiste Mathias Reynard. Les constats sont sans appel : dysfonctionnements systémiques, opacité financière, conflits d’intérêts et violations du cadre légal. L’UDC du Valais romand tire la sonnette d’alarme et demande des mesures immédiates.
💸 Une gestion financière catastrophique
L’Inspection des finances conclut que « la gestion financière de l’OASI est insuffisante », un terme pudique pour ne pas dire « catastrophique ». Le rapport dénonce des retards massifs dans la comptabilité, un écart de 634’000 francs entre la caisse réelle et les écritures, et des régularisations opaques, comme les 300’000 francs inscrits en une seule opération.
Les coûts annuels liés à l’asile dépassent les 200 millions de francs (incluant les dépenses de formation, de santé et de justice), pour une moyenne annuelle de 6’809 requérants. Cela représente un coût moyen de 29’372 francs par personne et par an.
🧾 Des paiements en double en série : un scandale financier
En 2023, près de 600 prestations médicales ont été payées deux fois, pour un montant total de 200’000 francs. Le phénomène persiste en 2024, avec 180 cas supplémentaires, et des factures en doublon récemment identifiées.
Cette hémorragie financière révèle une absence totale de contrôle interne.
⚠️ Un conflit d’intérêts manifeste et une dépendance inacceptable
L’ancien responsable du système informatique LORA, parti à la retraite, a été réengagé comme consultant externe via sa propre société, sans contrat formel pendant plusieurs mois. Un montant de 177’000 francs lui a été versé, dépassant largement le plafond annuel autorisé. Il disposait en outre d’un accès étendu aux systèmes informatiques, illustrant un défaut flagrant de gouvernance.
⚖️ Une mauvaise gestion judiciaire qui coûte cher
Un cas de fraude sociale à hauteur de plus de 200’000 francs s’est soldé par un acquittement, en raison de la mauvaise gestion du dossier par les services du département. L’État n’a pas été en mesure de défendre ses intérêts devant la justice, faute de rigueur administrative.
🚨 Une faillite politique du Département Reynard
Tous ces éléments dépeignent une faillite de gouvernance complète. L’OASI fonctionne hors cadre légal, sans supervision efficace, sans transparence, et sans responsabilité politique assumée. L’UDC du Valais romand considère que Mathias Reynard a gravement failli à sa mission.
✅ L’UDC du Valais romand exige :
Chaque franc public mal utilisé est un affront aux contribuables valaisans, et en particulier aux retraités qui doivent vivre avec une rente AVS maximale de 30’240 francs, tout en assumant le coût du logement, de la nourriture, de l’habillement, de l’assurance-maladie et des soins médicaux.
Face à ce chaos, l’UDC du Valais romand défend une gestion exigeante, rigoureuse et responsable des finances publiques, et demande que des comptes soient rendus immédiatement.
Les mesures urgentes à prendre :
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La mise sous tutelle immédiate de l’OASI, avec transfert de la comptabilité à l’Administration cantonale des finances ou à tout autre organe compétent.
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La suspension immédiate de tout mandat externe non validé et non contractualisé, avec un audit rétroactif de l’ensemble des contrats engagés.
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Le lancement d’un audit externe indépendant portant sur l’ensemble de la gestion du Service de l’action sociale.
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L’ouverture d’une enquête par la CoGEST sur les responsabilités politiques et administratives du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture (DSSC).