Il faut de nouvelles majorités au parlement
Les quatre dernières années d’activité du parlement fédéral étaient marquées par la domination du centre-gauche qui a frappé de son sceau de nombreux thèmes politiques. Le groupe parlementaire UDC a néanmoins réussi à poser quelques accents. Dans certaines questions centrales, le peuple a dû intervenir pour corriger le cap. L’UDC souhaite un retour des majorités de droite durant la législature à venir.
Le bilan de la législature 2011-2015 est mitigé. Malheureusement, les partis du centre ont fréquemment voté avec la gauche durant ces quatre années. La situation contre laquelle l’UDC avait mis en garde à la fin de la législature précédente, à savoir une stagnation de la droite politique aux élections, s’est effectivement réalisée. La majorité de centre gauche qui est sortie des urnes a marqué de son empreinte de nombreuses thématiques:
• des initiatives populaires acceptées par le peuple et les cantons ne sont pas appliquées ou leur application est constamment reportée (initiative « pour le renvoi des étrangers criminels », initiative « contre l’immigration de masse », initiative « pour que les pédophiles ne travaillent plus avec des enfants »);
• un dit « tournant énergétique » précipité a été lancé dans le but d’abandonner l’énergie nucléaire;
• la place financière suisse a été affaiblie;
• les dépenses et le personnel des administrations publiques ont gonflé;
• la souplesse du marché du travail a été affectée par lesdites mesures d’accompagnement;
• la bureaucratie s’est étendue dans presque tous les domaines;
• l’agriculture productrice a été affaiblie par l’extensification et l’écologisation consécutives à la Politique agricole 2014-17;
• le laisser-aller s’est étendu en politique d’asile et en politique à l’égard des étrangers.
Elections du 18 octobre: un choix fondamental
Si la domination du centre gauche se poursuit durant la prochaine législature, la Suisse abandonnera sans doute encore bien d’autres atouts essentiels dans la concurrence internationale, par ex. au niveau des impôts, taxes et redevances. La Suisse sera rattachée à l’UE par un accord institutionnel; la gestion et la limitation de l’immigration voulues par le peuple et les cantons ne seront pas mises en œuvre; l’Etat continuera de s’étendre (augmentation des dépenses et du nombre de fonctionnaires, plus de bureaucratie) et la responsabilité individuelle sera minée (multiplication des règlementations, poursuite de la manie de la prévention).
Les succès de l’UDC
Nonobstant ces conditions-cadres difficiles, l’UDC a réussi à s’imposer dans des domaines importants au parlement fédéral ou, finalement, avec l’aide du souverain:
• les conditions permettant à la Suisse de reprendre le contrôle de l’immigration afin de la limiter ont été mises en place (acceptation de l’initiative populaire « contre l’immigration de masse »);
• la politique d’asile et la politique à l’égard des étrangers ont été constamment corrigées par de nombreuses propositions et interventions;
• l’étatisation progressive de la famille a été empêchée (l’article constitutionnel correspondant a été rejeté par le peuple le 3 mars 2015 grâce à l’engagement de l’UDC, mais le Conseil fédéral cherche déjà des moyens d’éluder cette décision);
• la hausse du prix de la vignette autoroutière à 100 francs a été empêchée;
• la population pourra elle-même décider d’un renforcement de sa sécurité grâce à l’initiative de mise en œuvre qui garantit le renvoi des étrangers criminels (votation populaire en 2016);
• les principes de l’Etat de droit et de la sécurité du droit sont renforcés, par ex., grâce au refus de la « lex USA »;
• l’UDC se bat avec opiniâtreté pour une armée de milice crédible disposant de suffisamment de moyens pour défendre le pays et sa population (sans l’UDC, l’armée serait aujourd’hui complètement vidée de sa substance);
• la sécurité sur les routes sera accrue grâce à la réfection du tunnel routier du St-Gothard et à l’aménagement de deux tubes à sens unique (votation populaire de 2016);
• la centralisation et l’étatisation de l’intégration des étrangers ont été stoppées;
• l’UDC influence le débat en politique européenne (lutte continue contre une adhésion insidieuse à l’UE);
• un train de mesures pour déréguler l’économie et assurer l’emploi a été lancé;
• les risques pour l’économie à la suite de faillites bancaires sont réduits grâce à la restructuration des grandes banques (à la suite des interventions de l’UDC);
• les pédophiles n’ont plus le droit de travailler avec des enfants (l’UDC a été l’unique grand parti à soutenir cette initiative).
• diverses sur-règlementations ont été empêchées ou atténuées (loi sur la prévention, contraintes écologistes, etc.;
• vote électronique au Conseil des Etats, donc plus de transparence des décisions grâce aux interventions de l’UDC.
Les élections fédérales du 18 octobre décideront des orientations politiques de la Suisse durant les années à venir. Le groupe UDC espère le retour des majorités de droite au parlement fédéral.
(C) Communiqué UDC Suisse, 05.10.2015