Interdiction du port du burkini dans les piscines valaisannes : une première occasion manquée !
Depuis plusieurs étés maintenant, toujours plus de femmes se couvrent d’un burkini. Parle-t-on de l’Afghanistan, du Qatar ou de l’Arabie Saoudite ? Non. De la France voisine et plus généralement, du monde Occidental. La Suisse et le Valais ne font pas exception : année après année, cet attribut communautariste occupe de plus en plus les bassins de nos piscines.
Quelle politique réglementaire mener pour les directions de piscines à l’heure du politiquement correct et de la bien-pensance, alors que l’épée de Damoclès d’un qualificatif d’ « islamophobe » n’est jamais bien loin de tomber sur celui qui osera prendre les décisions qui s’imposent. Le malaise est là, palpable. Il s’installe dans nos bassins.
L’UDC du Valais romand, qui a eu souvent raison trop tôt, a décidé de combattre résolument tout marqueur de communautarisme et d’asservissement de la femme dans nos lieux de baignade publics. Evidemment, les aspects hygiéniques et sécuritaires ont été également évoqués pour refuser le port de ces tenues.
Oui, ces attaques méthodiques contre nos valeurs fondamentales comme le respect de la femme sont le fait de groupes communautaristes militants qui profitent de notre complaisance et de nos reniements, petits et grands, de notre identité et de nos valeurs.
En effet, le burkini n’est pas un maillot de bain comme un autre, mais bel et bien un signe de soumission de la femme et un étendard politique pour les islamistes, contraire à ce que nous sommes et ce que nous devons rester. Participant à une logique communautaire et de pression sociale sur celles qui ne s’en vêtissent pas, la finalité du burkini est de s’imposer comme la seule tenue acceptable. Voilà qui ruine l’argument fallacieux, ridicule même consistant à soutenir que le burkini serait équivalent au monokini ou à quelque autre tenue de bain non autorisée.
Il est inacceptable que des vêtements incompatibles avec les mœurs suisses soient imposés aux Suisses et aux femmes qui se trouvent sur le territoire national par des militants politico-religieux de l’islam radical. On se souvient que les Suisses ont déjà dit non à la burqa lors d’un vote populaire. Notre idée, en portant le débat au Grand Conseil, était de réserver le même sort à son pendant « aquatique », le burkini.
Fort de cet argumentaire, nous avons trouvé face à nous et comme souvent, au plénum, une gauche rouge-verte oubliant tous ses fondamentaux féministes, criant à « l’intolérance, à la haine et à l’islamophobie » et un centre – centre droite silencieux et gêné, mais finalement complice.
Il s’agissait pourtant plus largement, et tout simplement, d’appliquer les principes de notre Etat de droit et de neutralité religieuse dans ces espaces de vie commune.
Au final, par 88 voix contre l’interdiction, 33 pour et 5 abstentions, le signal fort que nous souhaitions donner par notre motion n’est pas passé la rampe… du moins lors de cette première tentative !
Gageons que cette « tenue » fera malheureusement encore parler d’elle à l’avenir dans nos lieux de baignade. Les Valaisannes et les Valaisans peuvent toutefois être certains de pouvoir compter encore, à l’avenir, face au silence complice du reste de la classe politique, sur l’UDC valaisanne et sur ses élus pour continuer ce combat nécessaire pour notre civilisation et pour ses valeurs ancestrales.
Damien Raboud
Député suppléant
Dépositaire de la motion