Le Conseil d’Etat sombre dans la Coronapsychose

Alors que l’épidémie COVID régresse en Suisse et ailleurs en Europe, la même tendance est de mise en Valais. C’est la preuve que les mesures actuelles sont déjà suffisantes et qu’il n’est pas nécessaire de renforcer, en tout cas chez nous, les mesures de lutte contre le Coronavirus.
Depuis début mai, le nombre d’hospitalisations par semaine, est plus proche de zéro que d’un. Le dernier décès dans notre canton a été enregistré au début de mois de juin. Il y a plus d’un mois.
Quant à la courbe des cas positifs, si elle a augmenté au moment où les tests sont devenus gratuits, elle part à nouveau à la baisse.
Et c’est dans ce contexte positif que le Conseil d’Etat décide de nouvelles mesures liberticides qui vont certainement supprimer plus d’emplois qu’elles ne vont guérir de malades : Un traçage systématique et obligatoire des clients des bars et discothèques, avec la fourniture de pièce d’identité, mais aussi d’un numéro de téléphone portable, qui sera vérifié par un appel. Autant dire tout de suite que celui qui oublie son téléphone à la maison, qui n’en a pas ou qui ne peut pas en assumer les coûts se retrouvera privé de sortie par le Conseil d’Etat.
Quant aux tenanciers des établissements, qui sont déjà à la peine, on dirait que le Conseil d’Etat veut clouer le dernier clou dans le cercueil de leur commerce.
Si l’UDCVR ne s’oppose pas à d’éventuelles mesures pondérées et intelligentes en cas de hausse de l’épidémie et des hospitalisations, nous n’y sommes pas du tout.
Nous ne pouvons que refuser sans ambiguïté une telle atteinte aux libertés. Nous demandons instamment au gouvernement de revoir sa copie et de ne pas sombrer dans la psychose et la panique.
Source du graphique : Etat du Valais https://www.vs.ch/documents/6756452/7008787/2020%2007%2008%20-%20Synth%C3%A8se%20COVID-19%20VS%20semaine27