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Le désastre d’Addiction Valais prive de soins de nombreuses personnes en souffrance et coûte des millions de francs à l’Etat, que le fait le Conseil d’Etat ?

Le Professeur Eichenberger a livré à la commission de la santé ses conclusions suite à l’audition de plus de 40 collaborateurs et ex-collaborateurs de la fondation Addiction Valais. Ce rapport explosif est le fruit de la rigueur et de l’indépendance de cet expert, qui vient mettre en lumière nombre de dysfonctionnements au sein d’Addiction Valais, principalement de son Conseil de Fondation. Tout cela a déjà été dénoncé par l’UDCVR.

Alors que le Parlement avait déjà tiré la sonnette d’alarme et que différents postulats avaient été acceptés, il aura fallu la ténacité de la commission SAI et l’indépendance ainsi que la rigueur scientifique du Professeur Eichenberger pour mettre en lumière les conséquences de l’entêtement idéologique du Conseil de Fondation d’Addiction Valais et de son département de tutelle.

Aujourd’hui, le constat est amer : une institution âgée de 37 ans reconnue et admirée au niveau Suisse avec plus de 90 collaborateurs est à terre. Quel gâchis !!! Le taux de remplissage d’Addiction Valais est au plus bas et les services placeurs hors canton n’envoient plus personnes en Valais. Ainsi de nombreux bénéficiaires et proches sont privés de thérapies et de prises en soin car des employés spécialisés et très compétents ont été renvoyés. Tout cela pour un coût global estimé à plusieurs millions de francs que l’Etat a vraisemblablement perdu : entre des indemnités de licenciements, les embauches, les ré-embauches, les congés maladie engendrés par l’ambiance délétère, les charges de chômage et le manque à gagner dans l’exploitation.

Le rapport le confirme : le Conseil de fondation et son président en particulier sont responsables de cette déroute.

Que dire de la responsabilité de la Cheffe du Département en charge de contrôler cette institution ? Elle qui refuse d’appliquer les postulats accepté par le Grand Conseil et qui refuse à donner l’autorisation d’exploiter à la Fondation Rive du Rhône.

On peut aussi s’interroger sur le fait que le rapport du Professeur Eichenberger n’est pas joint au communiqué de l’Etat du Valais. L’UDCVR a dû l’obtenir auprès de la presse, ce qui indique une volonté de cacher l’information à la classe politique.

Est-ce que ce manque de transparence, le jour même de l’annonce de l’augmentation des primes de caisse maladies, a pour objectif de minimiser la gestion catastrophique de cette crise ?

L’UDCVR demande donc au Conseil d’Etat de prendre en main cette affaire afin de rétablir la confiance par :
• L’application des postulats acceptés par le Grand Conseil et manifestée par la volonté parlementaire de garantir toutes les approches thérapeutiques, y compris celles se basant sur l’abstinence.
• La délivrance rapide de l’autorisation d’exploiter à la Fondation des Rives du Rhône selon des concepts thérapeutiques qui ont fait leur preuve et qui sont reconnus hors canton afin de soulager de nombreux bénéficiaires et proches privés de thérapies et de prises en soin.
• La recherche en responsabilité des administrateurs de cette débâcle.
• La nécessité de revoir en urgence le modèle de gouvernance d’Addiction Valais et de changer complètement les membres du Conseil de Fondation.
• La publication immédiate du rapport Eichenberger.

Pour l’UDCVR,
Alexandre Cipolla, vice-président

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