Le référendum contre une loi utopique et coûteuse sur le climat a abouti!
Le référendum de l’UDC Haut-Valais, de l’UDC Valais Romand et de l’Association des proprié- taires fonciers du Haut-Valais contre la loi cantonale sur le climat a clairement abouti avec plus de 3’800 signatures certifiées. Cela le montre : Les Valaisannes et les Valaisans ne veulent pas d’objectifs climatiques utopiques, ni d’une réserve climatique de 100 millions de francs, ni d’une mise sous tutelle de la population, des propriétaires de logements, de l’économie et des communes. Nous sommes ravis que le peuple puisse désormais s’exprimer à ce sujet dans les urnes.
Lundi matin, l’UDC Valais Romand, l’UDC du Haut-Valais et l’Association des propriétaires fonciers du Haut- Valais ont déposé plus de 3’700 signatures certifiées. Nous sommes ravis que le peuple puisse ainsi se prononcer sur ce projet utopique, malhonnête et coûteux.
Utopique, parce que l’objectif de neutralité climatique d’ici 2040 ne pourra pas être atteint sans assainissements forcés, interdictions de chauffage au mazout et restrictions de mobilité. De ce fait, il est également trompeur, car le conseil affirme qu’aucune interdiction ou restriction n’est prévue. De plus, le projet de plan climatique est actionné. Celui-ci prévoit entre autres 50 pour cent de voitures électriques, l’assainissement annuel de 3 pour cent des bâtiments privés, une réduction de la consommation de viande et l’abandon des combustibles fossiles. Coûteux, car une réserve climatique de 100 millions de francs est constituée et les coûts annuels s’élèvent à 70 millions de francs. A cela s’ajoutent les coûts de nouveaux chauffages, de nouvelles voitures, ainsi que des rénovations coûteuses pour les propriétaires et in fine : les locataires.
Matthias Eggel, président de l’Association des propriétaires fonciers du Haut-Valais, déclare à ce sujet : « On peut se demander si une loi cantonale sur le climat est vraiment nécessaire suite à l’acceptation par la population suisse de la loi nationale sur le climat en juin 2023. Les mesures et les objectifs selon le projet de plan climatique vont clairement trop loin et entraîneraient des coûts massifs pour les propriétaires de logements ».
Donald Moos, président de l’UDC du Valais Romand, en est convaincu : « Les prescriptions et les mesures de rééducation qui doivent permettre d’atteindre ces objectifs irréalistes et irréalisables figurent dans le plan climatique cantonal. Nous devons revenir sur le terrain des réalités ; cette loi va trop loin »
Raphaël Filliez, responsable du comité référendaire appuie, « Cette loi, avec ses objectifs irréalistes, ne peut être mise en œuvre qu’à travers des interdictions, des obligations et des taxes. Les Valaisans se retrouveront à payer des taxes pour financer des fonctionnaires qui leur imposeront des restrictions sur leur mode de vie, et ce, 10 ans avant le reste de la Suisse. Cette loi, conçue pour un canton ville, doit être révisée par le Grand Conseil. Les spécificités oubliées du canton, comme la photosynthèse des sols de plaine, les forêts protec- trices et captatrices de C02 et les circuits courts agricoles, doivent être prises en compte dans le bilan carbone du canton. Il faut également intégrer une protection concurrentielle de nos emplois en évitant des objectifs irréalistes, sinon à l’image de l’Allemagne : nos industries avec leurs emplois se délocaliseront aux États-Unis ou en Chine.»
Jérôme Desmeules, secrétaire général de l’UDC du Valais romand termine : « Seul le Conseil d’État serait compétent pour adopter le plan climatique. Le Grand Conseil et le « Conseil scientifique du climat » ne pourraient que proposer des modifications. Et la population ne pourrait pas voter à ce sujet non plus. Cela ne doit pas être possible en démocratie ! »
Donald Moos, Président de UDC VR
Jérôme Desmeules Secrétaire général UDC VR
Romano Amacker, President SVPO
Matthias Eggel, Président HEV Oberwallis
Raphaël Filliez, Député-suppléant et responsable du comité référendaire