Le Valais dit “NON” à une loi déconnectée des réalités locales
Une victoire du pragmatisme et de l’économie locale
Les Valaisannes et Valaisans ont clairement exprimé leur volonté en rejetant la loi climat. Ce résultat est une victoire pour le pragmatisme et la défense des intérêts économiques de notre canton. Nous remercions chaleureusement les citoyens qui se sont mobilisés pour dire « NON » à un texte irréaliste et inadéquat face aux spécificités du Valais.
L’échec du greenwashing des partis du centre
Le greenwashing opportuniste de certains élus du centre n’a pas convaincu. Nous attendions du PLR et du Centre, qui se prétendent pro-économie, qu’ils défendent les valeurs pragmatiques et les intérêts, pas seulement ceux des villes, mais aussi des fonds de vallées et de ceux pour qui chaque fin de mois est difficile. Nous aurions attendu que ces deux partis nous suivent sur la réduction de la bureaucratie et pour une loi souple, pro-PME et habitants.
Au lieu de cela, ils ont apporté leurs suffrages au Parlement à une loi dogmatique et bureaucratique, idéologiquement inspirée par la gauche et les Verts, permettant à ces derniers d’imposer des objectifs de neutralité carbone irréalistes, dix ans avant le reste de la Suisse. Nous espérons que cet échec les incitera à réévaluer leurs alliances avec les Verts et la gauche et écouter davantage les préoccupations de la population valaisanne.
Une fracture entre les élus et la population
Ce vote met une nouvelle fois en lumière un décalage inquiétant entre un Parlement qui a adopté cette loi à 84% et une population qui l’a rejetée à plus de 55%. Cette fracture, analogue à celle observée lors du débat sur la Constituante, souligne que certains élus semblent représenter davantage des intérêts idéologiques, voire des lobbys, plutôt que les intérêts réels de la population. Nous appelons les parlementaires à renouer avec la volonté populaire et soutenir leurs électeurs.
Un appel à des propositions réalistes
Nous respectons les partisans de cette loi et réaffirmons notre engagement à travailler pour une alternative viable. Si une loi revient, débarrassée d’objectifs irréalistes, sans contrôle bureaucratique lourd avec des mesures incitatives concrètes, comme des avantages fiscaux, nous serons prêts à la soutenir. Il est possible d’agir pour le climat tout en respectant les spécificités de notre canton et en préservant la compétitivité de notre économie et le pouvoir d’achat de nos citoyens.
UDC Valais romand
Donald Moos, Président
Jérôme Desmeules, Secrétaire général