Le Valais est le canton romand le plus touché par la hausse des primes – il faut que cela change
Alors que l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) annonce une hausse moyenne des primes maladie de 4,4% pour 2026 au niveau national, le Valais subit une augmentation bien plus sévère de 5,9%. Cette nouvelle hausse, qui frappe durement le portefeuille des Valaisans, n’est pas une fatalité mais la conséquence directe de choix politiques désastreux, menés par une gauche qui contrôle le Département de la Santé depuis des années.
Une fois de plus, les Valaisans paient le prix fort. Avec une augmentation de 5,9% de la prime moyenne, notre canton se place bien au-dessus de la moyenne suisse, subissant la deuxième plus forte hausse du pays pour les adultes après le Tessin et la plus forte hausse de Romandie.
Cette performance catastrophique n’est pas un hasard. Elle s’inscrit dans une tendance lourde, observée depuis que le Parti socialiste a pris les rênes de la santé en Valais. L’an dernier déjà, les primes avaient bondi de 7,8%, le Valais était déjà dans le trio de tête des plus grosses augmentations, et la situation ne fait qu’empirer.
Le constat est sans appel lorsque l’on compare la situation valaisanne à celle des cantons gérés par la droite:
– le canton de Fribourg, dont la santé est dirigée par l’UDC Philippe Demierre, affiche une des hausses les plus faibles de Suisse romande (+3,0%).
– de même, le canton de Berne, sous la houlette de l’UDC Pierre Alain Schnegg, contient l’augmentation à 3,6%,
– Genève est à 3% sous la gestion d’un ex-PLR.
– À l’inverse, les cantons à gestion socialiste, comme Vaud (+4,9%) et le Valais (+5,9%), figurent parmi les plus mauvais élèves.
Ces chiffres démontrent une corrélation évidente et factuelle : là où la gauche gère la santé, les coûts explosent et les primes s’envolent.
La stratégie de la gauche face à cette explosion des coûts est symptomatique de son idéologie : plutôt que de s’attaquer aux racines du mal, elle arrose le système de subventions. En Valais, près d’un quart de la population dépend désormais des subsides pour payer ses primes, un chiffre en constante augmentation qui témoigne de l’échec d’un système qui appauvrit la classe moyenne. Cette politique de l’arrosoir, financée par les impôts de ceux qui travaillent, ne résout rien. Elle ne fait que masquer l’incapacité de à maîtriser les dépenses et à réformer un système de santé devenu technocratique et inefficace.
Les mêmes politiciens ont par ailleurs obligé les caisses maladies à réduire leurs réserves. Si tout le monde s’accorde à dire que l’augmentation des coûts de la santé est la raison principale expliquant la hausse des primes, Comparis.ch analysait la situation et estimait que ça ne devrait pas être toujours le cas. Les caisses-maladie disposent de réserves censées faire en sorte que les primes soient plus stables que les coûts. Mais les choses ont changé. Ces dernières années, la politique a forcé les assureurs à baisser leurs réserves, et c’est désormais le contraire qui se produit: la volatilité des primes est plus grande que la volatilité des coûts. En clair, par électoralisme, une partie du monde politique a fait de l’ingérence dans la gestion de la santé, ce que nous payons aujourd’hui.
Le Parti socialiste, tant au niveau cantonal que fédéral, ne propose aucune solution structurelle. Ses initiatives, comme celle visant à limiter les primes à 10% du revenu, ne sont que des pansements coûteux sur une jambe de bois. Elles ne s’attaquent pas à la gabegie, à la surconsommation de prestations et au manque de responsabilisation des acteurs. Elles ne font qu’accroître la dépendance à l’État et préparer le terrain pour une médecine étatisée, chère et bureaucratique.
L’UDC Valais romand refuse cette spirale infernale. Il est urgent de changer de cap et de mettre en œuvre des réformes courageuses pour maîtriser enfin les coûts de la santé. Cela passe par une gestion rigoureuse, la lutte contre les abus et le gaspillage, la promotion de la responsabilité individuelle et le refus de toute nouvelle taxe ou impôt pour financer un système à la dérive. Les Valaisans méritent mieux qu’un système de santé qui les pressurise chaque année un peu plus. Il est temps de tourner la page de la gestion socialiste et de ses échecs aussi prévisibles que constants.