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L’immigration est-elle la seule solution ?

L’Union patronale déclare dans le Blick « Moins d’immigration signifie une baisse de qualité de vie ». Un joli mensonge bien organisé en année électorale pour faire peur et éviter un vote UDC en octobre. Le lien entre la qualité de vie et l’immigration est une idée bien saugrenue. Peut-être l’union patronale oublie-t-elle les désagréments de l’immigration : bétonnage du paysage, surcharge du système scolaire, de santé et du réseau routier, sans oublier les problèmes d’insécurité et de criminalité. Prenons la peine de réfléchir quelques secondes de plus que ces chers responsables économiques dont le seul but est leur profit personnel.

Le problème de main-d’œuvre que rencontrent certains domaines professionnels ne date pas d’hier. Mais quelles solutions le monde politique a-t-il trouvées pour endiguer ce problème ? Le seul mot qui est venu aux lèvres de nos dirigeants est l’immigration. Certes, nous en avons besoin, mais est-ce vraiment la panacée ?

L’immigration économique pose un problème humain en premier lieu : déraciner des gens de leur pays, leur culture et leur famille pour des motifs économiques est une aberration totale. Elle engendre des déchirements et des déplacements douloureux, parfois même avec l’immigration venant de Méditerranée, des drames humains. De plus, cette solution est une dangereuse marque de pouvoir des pays riches sur les pays pauvres. En effet, nous pillons systématiquement de la main-d’œuvre à des pays qui n’ont pas les moyens financiers de les retenir. Une certaine forme d’impérialisme dangereux qui maintient les pays pauvres dans la pauvreté et les pays riches dans la richesse. Un système mis en place par la gauche et les associations économiques qui n’ont aucun scrupule à appauvrir les pays en voie de développement et à développer une mondialisation destructrice.

L’autre enjeu du manque de main-d’œuvre c’est la formation professionnelle. En effet, nous sommes incapables d’être visionnaires et de mettre des priorités dans les domaines fondamentaux comme la médecine, la construction ou encore le tourisme. Nous ne faisons que nous reposer sur nos lauriers sans trouver de solutions innovantes. Par exemple avec un système de numerus clausus adapté dans nos universités en libérant des places dans des domaines en pleine expansion et en limitant les entrées dans des domaines non vitaux pour le fonctionnement de l’État. Nous devons aussi repenser notre système de formation en évitant l’académisation à tout prix de chaque filière. Cela passera aussi par des revalorisations salariales et des aménagements du temps de travail pour permettre à de jeunes parents de concilier vie de famille et vie professionnelle.

Nous devons enfin utiliser notre système de formation pour mettre en avant les domaines professionnels essentiels à notre pays dès les premières années d’école. Le principe existe, nous l’avons fait avec des journées thématiques sur l’énergie, l’accès à des ateliers sur l’ingénierie pour les filles, les ateliers EPFL etc … Si nous en sommes capables pour ces professions, pourquoi ne pas créer des synergies plus grandes entre l’école et des domaines comme le tourisme, la santé, ou la construction.  Tout cela pourrait tout à fait se mettre en place en s’appuyant sur les plans d’étude et sur les manuels scolaires existants. Nous sommes le pays de l’innovation, alors pourquoi nous contenter d’être des pilleurs de ressources plutôt que de développer nos talents locaux ?

Valentin Reynard 
Président des JUDC VR
Candidat au National

Océane Crettaz
Candidate au National

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