L’UDC du Valais romand dit unanimement 2xNON à la nouvelle Constitution cantonale
La population valaisanne se prononcera le 3 mars 2024 sur le projet de nouvelle Constitution. A l’unanimité de son Conseil de parti, l’UDC du Valais romand (UDCVR) rejette tant le projet que la variante. Pour l’UDCVR, la nouvelle Constitution affaiblit l’équilibre entre plaine et montagne et va générer des charges annuelles supplémentaires pour le canton et les communes d’une centaine de millions de francs par année sans réelles plus-values pour les citoyens. Les tâches administratives qui seront induites vont incontestablement accroître une bureaucratie déjà suffisamment lourde.
Avec le texte proposé, les sièges au Grand Conseil seront répartis proportionnellement à la population résidente au lieu de la population suisse et les cercles électoraux seront répartis en 6 régions au lieu des districts. Ces derniers sont pourtant les garants de l’identité et de l’équilibre cantonal.
Plusieurs notions ont été intégrées dans la nouvelle Constitution sans que les réelles conséquences pratiques et financières n’aient été prises en considération. Ainsi, comme le reconnaissait le Président du Gouvernement devant le Grand Conseil, le Conseiller d’Etat Christophe Darbellay, la mise en œuvre de la nouvelle Constitution générera des charges supplémentaires de plusieurs dizaines de millions de francs par année pour le canton et les communes. Concernant la question de la neutralité carbone, celle-ci générera inévitablement de nouvelles interdictions et taxes.
Quant à la question du droit de vote des étrangers, l’UDCVR s’y oppose fermement. En effet, les droits politiques constituent la base de notre démocratie. Le droit de vote ne doit pas être réduit à une simple étape d’intégration.
UDC du Valais romand
Donald Moos, Président
Grégory Logean, Chef du groupe au Gand Conseil