L’UDCVR, réunie en conseil de parti, a décidé des mots d’ordre suivants en vue des votations fédérales du 23 septembre prochain
A l’unanimité, le conseil de parti a décidé de rejeter l’arrêté fédéral concernant les voies cyclables et les chemins et sentiers pédestres. En effet, les questions de mobilité sont du ressort des communes et des cantons. L’inscription dans la Constitution d’un tel principe aurait comme principales conséquences une ingérence de la Confédération dans les affaires cantonales et communales, ainsi qu’une charge financière supplémentaire pour les finances fédérales. Notre système de pistes cyclables est de très bonne qualité et les contours de la politique de mobilité doivent être laissés aux organes cantonaux et communaux, dans le respect de leur autonomie.
L’initiative populaire « Pour des denrées alimentaires saines et produites dans des conditions équitables et écologiques » est combattue par l’UDCVR à la majorité. Le parti cantonal voit dans ce texte une redondance de l’article constitutionnel sur la sécurité alimentaire accepté en septembre 2017, dont les effets ne se font pas encore concrètement sentir. De plus, certains principes de l’initiative suggèrent l’introduction d’éléments insidieux, qui sont autant de portes ouvertes à des dérives telles que le véganisme ou l’antispécisme, dont on peut déjà apprécier les positions extrémistes.
L’UDCVR soutient, à la majorité, l’initiative populaire « Pour la souveraineté alimentaire. L’agriculture nous concerne toutes et tous ». Bien que restrictive en matière de commerce extérieur, cette initiative met en avant un modèle d’économie agricole tel que nous le connaissons dans notre canton. Le recours à une agriculture indigène et diversifiée, malgré les impacts financiers admissibles que cela peut engendrer, a convaincu les délégués du conseil de parti et doit être favorisé afin de permettre à notre agriculture de survivre dans les conditions spécifiques de nos régions.
UDC du Valais romand