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Naturalisations incontrôlées : NON !

Octroyer une naturalisation facilitée des étrangers qui ne le sont plus… Voilà comment Ada Marra présente son projet, qu’elle nous « vend » comme si l’on ne parlait presque que d’Italiens, voire d’Espagnols et de Portugais. Tout le monde semblait d’accord. Tous, sauf l’UDC. Mais depuis le début de la campagne, les Suisses comprennent de mieux en mieux que ce n’est pas ainsi que la situation se présente. Quand ils voient le PS faire campagne en arabe ou encore en albanais, ils réalisent qu’on se moque d’eux lorsqu’on leur présente la connaissance de la langue comme critère ultime de l’intégration.

58% des étrangers concernés sont italiens. Parmi eux, des gens qui n’ont juste pas souhaité faire l’effort d’une procédure de naturalisation, parfois par commodité (pour échapper au service militaire ou encore parce que voter ne les intéressaient guère). Ça, c’est maintenant. Mais aujourd’hui déjà, parmi les étrangers concernés, on en trouve un sur cinq qui est musulman (Turquie, Kosovo, Macédoine, Serbie). Parmi eux, de plus en plus placent la charia au-dessus de nos lois ; ou encore, des enfants musulmans refusent de serrer la main à leur maîtresse. Aujourd’hui toujours, nous voyons des soldats « suisses » arborer ostensiblement la bannière d’un autre pays. Voulons-nous donc continuer à naturaliser en masse (plus de 40’000 par an, déjà !) et renoncer à contrôler l’intégration de milliers d’étrangers supplémentaires alors que nous ne voyons que trop augmenter le nombre des naturalisations d’étrangers mal intégrés ou qui ne veulent parfois pas s’intégrer ?

Et demain ? Car nous ne faisons pas des lois pour aujourd’hui, mais pour les générations futures. Or, bientôt, les étrangers de la 3ème génération ne seront plus italiens. Progressivement, les étrangers qui prendront le dessus, ce sont ces « migrants » qu’aujourd’hui, nous voyons forcer les frontières de l’Europe. Eux, sont issus du printemps arabe ; ou alors, ils viennent de l’Afrique subsaharienne, de la corne de l’Afrique, de Syrie ou encore d’Afghanistan ; ils sont presque tous musulmans ; ce sont majoritairement des hommes, jeunes de surcroît, des hommes qui, de par leur culture et leur religion, ne brillent pas toujours par leur respect de la femme. Ils n’ont bien souvent pas droit à l’asile ; ils devraient rentrer chez eux ; mais de fait, des milliers d’entre eux restent chez nous à la faveur d’un recours massif aux admissions provisoires dont on abuse largement et qui masquent au bon peuple les réalités de l’immigration planétaire de masse.

A ces étrangers qu’aujourd’hui déjà, nous peinons à intégrer, allons-nous donner un passeport suisse, le droit de vote, celui de décider au même titre que nous de notre avenir et de celui de notre pays ? Allons-nous leur donner cette garantie que confère notre passeport de rester chez nous quoi qu’il arrive ? Allons-nous rendre ainsi la Suisse encore plus attractive qu’elle ne l’est déjà pour tous ceux qui espèrent que s’ils se montrent patients, nous finirons bien par leur donner pratiquement notre passeport ? Car présumer l’intégration, comme Ada Marra décrit elle-même l’essence du projet qui nous est soumis, c’est en réalité renoncer à l’exiger ; et cela revient à brader notre passeport, et avec lui notre identité.

Si nous ne voulons pas cela, si nous ne voulons pas suivre la voie dont nos voisins Français, par exemple, vivent aujourd’hui déjà les douloureuses conséquences, alors il est encore temps de dire NON à des naturalisations incontrôlées.

UDC du Valais romand
Jérôme Desmeules, député-suppléant, co-président
Jean-Luc Addor, conseiller national, vice-président

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