Non à la construction de gigantesques installations photovoltaïques sur nos alpages
Nous vous partegeons ici avec plaisir une tribune libre de Blaise Chappaz
Par ses colossaux barrages, le Valais a déjà donné au pays une grande part de son électricité. La meilleure, car en l’occurrence, il s’agit d’une énergie de pointe. Cela en sacrifiant une partie de son patrimoine que représente une nature magnifique en la diminution drastique des flots des torrents et rivières de montagnes, mais avec au moins l’avantage de réduire le danger des crues pouvant causer de grands désastres.
Cependant rajouter à cette première dégradation de l’environnement une nouvelle est inacceptable, d’autant plus qu’il s’agit d’une chimère. Dans certains cas certes, par exemple sur des bâtiments isolés en montagnes ou au cœur de forêts profondes, les énergies photovoltaïques peuvent se justifier.
Et si des privés veulent équiper leurs toitures, ça reste leur affaire. Mais saccager nos alpes au profit d’opérateurs étrangers avides et de leurs commis locaux non moins avides ne saurait être qu’une entreprise maléfique et à notre détriment.
Or il s’agit d’une illusion, car même en recouvrant toutes les surfaces disponibles on ne couvrirait de loin pas, les besoins en électricité de la Suisse.
Cela d’autant plus que les mêmes politiciens utopistes et intéressés ont prévu de faire rouler à l’électricité les véhicules à moteurs.
Pour vraiment réduire la consommation des énergies fossiles tels le pétrole, le gaz et le charbon, la seule alternative reste le nucléaire. Nucléaire décrié par ses ennemis qui se garde bien de parler de trois choses. La première est que la conception de nos centrales atomiques date des années 60, soit de la préhistoire de cette énergie. Ensuite, la peur instillée aux populations est basée sur les graves accidents des centrales de Tchernobyl en 1986 et de Fukushima en 2011. D’énormes erreurs, tant dans la construction que dans la gestion furent commises. De leurs sommes ont résulté ces catastrophes. Aujourd’hui la leçon est bien apprise et tout est mis en œuvre pour que ces fautes ne se renouvelleront plus. Reste enfin le problème des déchets radioactifs. Or depuis près de trois quart de siècle la technologie a largement évolué, la production de déchets a considérablement baissé et des études sur leurs réduction et recyclage sont prometteuses.
Également, la technologie et les processus de production de l’énergie nucléaire ont fait d’énormes progrès dont ceux des réacteurs au thorium d’une grande sécurité et ne donnant presque pas de déchets (la place me manque ici pour en dire plus). Après un premier réacteur expérimental dans le désert de Gobi, les chinois envisagent de les produire en série. On peut penser ce que l’on veut des autorités chinoises, mais les prendre pour des imbéciles serait une stupide erreur.
Blaise Chappaz, Sierre
D’autre part, la production et le recyclage des panneaux solaires ne sont guère abordés en raison des coûts et des problèmes de pollution, eux bien réels.
Pour conserver nos plus beaux sites naturels, NON à la procédure d’autorisation de construire de grandes installations photovoltaïques