NON à la révision de la LRTV
Avec la révision de la LRTV, on nous promet de payer une redevance moins chère, d’avoir plus de moyens pour les médias régionaux et moins de frais pour percevoir la redevance. En somme, le beurre et l’argent du beurre. En politique, vous aussi vous ne croyez pas au père Noël ? Et bien moi non plus !
Cette révision prévoit tout d’abord de taxer les entreprises. Sympathique idée que de baisser la charge des privés pour la reporter ailleurs ? En fait, ces taxes se retrouveront dans les prix facturés aux clients: c’est à dire, nous! Pas de magie: l’argent vient toujours des mêmes poches…
Tout le monde devra désormais passer à la caisse. Depuis 1990, la redevance Billag a déjà passé de 279 à 462 francs, ce qui représente une hausse de 65%. Si ce développement se poursuit, nous paierons dans quelques années 700 à 800 francs par ménage et par an au titre de l’impôt sur les médias. Plutôt que de revoir son fonctionnement ou les services qu’il fournit, comme doivent le faire les entreprises privées, l’Etat invente sans cesse de nouveaux impôts, taxes et redevances pour arnaquer les citoyens.
Avec la révision de la LRTV, nous donnerons au Conseil fédéral la liberté d’augmenter cet impôt sans contrôle démocratique. Si on nous offre une carotte aujourd’hui, c’est qu’on nous réserve le bâton demain. Dire non à la révision de la LRTV c’est dire non aux futures hausses de Billag et c’est dire non à une taxe qui, plutôt que de se généraliser, devrait tendre à disparaître !
Jérôme Desmeules
Co-président de l’UDCVR
Les mots d’ordre de l’UDCVR pour le 14 juin :
NON à l’arrêté fédéral concernant le diagnostic préimplantatoire
NON à l’initiative sur les bourses d’études
NON à l’initiative sur les successions
NON à la modification de la LRTV
OUI à R21 (nouveau mode d’élection du Grand Conseil)
OUI à R21 (organisation des autorités valaisannes)
NON au décret créant un fonds pour le financement de R3