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NON à l’initiative sur les bourses d’études

Centralisation contre-productive

Aujourd’hui, l’octroi des allocations de formation est une affaire cantonale. Elle permet une meilleure prise en compte du statut propre à chaque canton quant aux formations qui y sont proposées ou non. En effet, le système actuel permet une certaine proximité entre les étudiants et le canton, favorisant ainsi une meilleure prise en compte de la situation personnelle de chacun face à différents facteurs dont celui de la migration vers un autre canton, celui des différences de coûts entre chaque cantons et villes et finalement celui du montant des allocations familiales perçues variant d’un canton à l’autre, facteurs n’entrant pas en ligne de compte dans le texte très flou de l’initiative. La centralisation ne permettra pas de meilleures réponses à ces questions. Cette conception doit rester prioritairement entre les mains des cantons qui seuls peuvent décider combien d’argent investir dans les différentes filières de formation. Le tout permet une meilleure adéquation entre les besoins de l’étudiant et les exigences du lieu de formation étant donné que les frais engendrés par une formation varient sous tous ces différents angles.

Et au fond ?

Le but principal de la bourse est de favoriser l’égalité des chances, base très louable. Cependant, l’augmentation importante du budget ne va pas favoriser la responsabilité de l’étudiant à chercher des solutions financières en complément de la bourse. Dire qu’il s’agit d’un investissement est un leurre dans la mesure où l’étudiant reste le seul bénéficiaire d’une importante rentrée financière, ce qui ne favorisera ni son assiduité, ni sa préparation à rentrer dans la vie professionnelle. L’étudiant peut travailler quelques heures par semaine et durant ses vacances estivales, le tout lui permettant de ne pas voir l’octroi de sa bourse comme seule et unique base financière sans oublier les allocations familiales octroyées jusqu’à 25 ans.

Et le contribuable ?

Chaque année, le contribuable paie davantage pour un système de formation offrant aux étudiants une excellente formation et une ouverture favorisée à de bonnes carrières professionnelles. Cet effort considérable (env. 35 milliards en 2012) permet l’accès pour tous à des études déjà financées par l’Etat, limitant ainsi les taxes d’études à une somme dérisoire en comparaison avec d’autres pays où le coût qui doit être supporté par l’étudiant et ses parents peut s’élever jusqu’à un montant de 30’000 francs par an. Ainsi, demander une augmentation évaluée par les initiants à près d’un demi-milliard de francs pose un problème conséquent de compensation financière vu qu’il n’existe pas de fonds prévu à cet effet.

Il est donc justifiable de se poser la question du bien-fondé d’une telle démarche dans un système déjà très généreux.

L’UDC dira NON à cette initiative.

Cédric Rochat
Membre du comité exécutif des Jeunes UDCVR

Les mots d’ordre de l’UDCVR pour le 14 juin :

NON à l’arrêté fédéral concernant le diagnostic préimplantatoire
NON à l’initiative sur les bourses d’études
NON à l’initiative sur les successions
NON à la modification de la LRTV

OUI à R21 (nouveau mode d’élection du Grand Conseil)
OUI à R21 (organisation des autorités valaisannes)
NON au décret créant un fonds pour le financement de R3

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