Non, le taux d’intérêt minimal de la LPP ne doit pas être « dépolitisé »! On doit le sauver des griffes de la Bahnofstrasse
Dans un communiqué de presse daté du jour (lien ici), l’UDC Suisse réclame une dépolitisation du taux d’intérêt de la LPP.
Le Conseil fédéral a pris la décision de garder le taux d’intérêt minimal à 1% dans la prévoyance professionnelle obligatoire au lieu de l’abaisser. L’UDC Suisse parle de la nécessité d’un abaissement du taux à 0.5%.
A part les intérêts de quelques grandes compagnies, on voit difficilement qui d’autre une telle mesure pourrait servir. Elle ne sert en tout cas pas les futurs retraités.
Si le taux d’intérêts de nos avoir LPP est aussi bas, c’est à cause de la politique d’intérêts négatifs défendue par la BNS. Si cette politique a pu avoir pour effet d’empêcher une appréciation du franc, et donc de maintenir nos capacités d’exportation, elle a aussi pour effet à plus long terme de grignoter petit à petit le rendement de nos retraites.
En clair: on fait les poches des futurs retraités pour maintenir l’économie. Abaisser encore le taux d’intérêt minimal LPP, c’est le meilleur moyen d’accentuer encore ce vol de nos retraites.
L’UDC du Valais romand dit non. Ce pillage doit cesser.
Une vraie mesure dans l’intérêt de la population, c’est exonérer les institutions de prévoyance du paiement des intérêts négatifs. Nos retraites n’ont pas à financer le maintien de l’euro ou de la capacité compétitive de notre grande industrie d’exportation.
Pour l’UDC du Valais romand,
Jérôme Desmeules, Député
Jean-Luc Addor, Conseiller national
Cyrille Fauchère, Président