Que veut subitement cacher le Conseil d’État ?
Auparavant, il était possible de télécharger sur la page https://www.vs.ch/web/agenda2030/climat le document intitulé « Rapport Réduction ». Désormais, cette page indique : « Les rapports d’experts externes qui avaient été établis dans le but de donner des pistes [sic !] pour l’élaboration du Plan Climat du canton du Valais ont été retirés de ces pages, afin de ne pas porter à confusion. Ces documents ne font pas partie du Plan Climat cantonal. Celui-ci sera élaboré ultérieurement, (…) ».
Il est évident que le Conseil d’État tente de prendre ses distances avec le plan climat. Cela est d’autant plus surprenant que le plan climat porte le titre de « Projet du Conseil d’État » et inclut, aux pages 4 et 5 (sur un total de 72 pages !), une préface signée par le Conseiller d’État Roberto Schmidt.
Cela soulève inévitablement les questions suivantes : Pourquoi le Conseiller d’État prend-il ses distances avec son propre plan climat ? Que cache le Conseil d’État valaisan à la population ? La population ne devrait-elle pas être informée du contenu du plan climat ?
Heureusement, le plan climat (projet du Conseil d’État) figure également parmi les documents déposés au Grand Conseil, documents qui ont servi de base aux décisions parlementaires, et il reste donc consultable publiquement – bien que l’accès soit un peu plus compliqué. Le plan climat est disponible à l’adresse suivante : https://parlement.vs.ch/app/fr/link/188849, sauf si le Conseil d’État venait également à demander au service du parlement de supprimer ce document transmis aux parlementaires pour préparer la loi !
Le comité interpartis « Non à une loi climatique inutile, irréaliste et coûteuse » exige du Conseil d’État qu’il republie le plan climat supprimé sur le site Internet. Après tout, il s’agit d’un document pertinent pour la formation de l’opinion et la votation.
L’attitude du Conseil d’État souligne une fois de plus la nécessité de rejeter cette loi climatique inutile, irréaliste et coûteuse ainsi que le plan climat qui y est associé et qui a été supprimé. C’est pourquoi il faut voter NON le 24 novembre 2024.
Comité interpartis : « Non à une loi climatique inutile, irréaliste et coûteuse »
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Raphaël Filliez, député-suppléant, 079 485 8228