Référendum contre la loi cantonale sur le climat : le peuple valaisan pourra s’exprimer !
L’UDC Valais Romand est heureuse d’annoncer que le référendum contre la loi cantonale sur le climat, déposé par le SVPO, l’Association des propriétaires fonciers du haut-Valais et l’UDCVR a très clairement abouti. La Chancellerie vient de confirmer que 3’821 signatures valables ont été déposées, dépassant ainsi largement le seuil requis. Cela démontre clairement que les Valaisannes et les Valaisans rejettent les objectifs climatiques utopiques, la réserve climatique de 100 millions de francs, ainsi que la mise sous tutelle de la population, des propriétaires de logements, de l’économie et des communes. Nous sommes ravis que le peuple puisse désormais s’exprimer à ce sujet dans les urnes.
Cette loi est utopique, car l’objectif de neutralité climatique d’ici 2040 ne pourra pas être atteint sans assainissements forcés, interdictions de chauffage au mazout et restrictions de mobilité. Elle est également trompeuse, car le Conseil d’État affirme qu’aucune interdiction ou restriction n’est prévue, alors que le plan climatique prévoit entre autres 50 pour cent de voitures électriques, l’assainissement annuel de 3 pour cent des bâtiments privés, une réduction de la consommation de viande et l’abandon des combustibles fossiles.
En outre, cette loi est coûteuse. Une réserve climatique de 100 millions de francs est constituée et les coûts annuels s’élèvent à 70 millions de francs. A cela s’ajoutent les coûts de nouveaux chauffages, de nouvelles voitures, ainsi que des rénovations coûteuses pour les propriétaires et in fine pour les locataires.
Déclarations des responsables du comité référendaire
Donald Moos, président de l’UDC du Valais Romand, en est convaincu : « Les prescriptions et les mesures de rééducation qui doivent permettre d’atteindre ces objectifs irréalistes et irréalisables figurent dans le plan climatique cantonal. Nous devons revenir sur le terrain des réalités ; cette loi va trop loin. »
Raphaël Filliez, responsable du comité référendaire, appuie : « Cette loi, avec ses objectifs irréalistes, ne peut être mise en œuvre qu’à travers des interdictions, des obligations et des taxes. Les Valaisans se retrouveront à payer des taxes pour financer des fonctionnaires qui leur imposeront des restrictions sur leur mode de vie, et ce, 10 ans avant le reste de la Suisse. Cette loi, conçue pour un canton urbain, doit être révisée par le Grand Conseil. Les spécificités oubliées du canton, comme la photosynthèse des sols de plaine, les forêts protectrices et captatrices de CO2 et les circuits courts agricoles, doivent être prises en compte dans le bilan carbone du canton. Il faut également intégrer une protection concurrentielle de nos emplois en évitant des objectifs irréalistes, sinon, à l’image de l’Allemagne, nos industries avec leurs emplois se délocaliseront aux États-Unis ou en Chine. »
Jérôme Desmeules, secrétaire général de l’UDC du Valais romand, termine : « Seul le Conseil d’État serait compétent pour adopter le plan climatique. Le Grand Conseil et le “Conseil scientifique du climat” ne pourraient que proposer des modifications. Et la population ne pourrait pas voter à ce sujet non plus. Cela ne doit pas être possible en démocratie ! »
Pour l’UDCVR,
Donald Moos, Président de UDC VR
Jérôme Desmeules, Secrétaire général UDC VR
Raphaël Filliez, Député-suppléant et responsable du comité référendaire