Rejet sans appel du projet de nouvelle Constitution valaisanne
6 ans et 8 millions de francs plus tard, le peuple ne s’y est pas trompé et a refusé le projet de nouvelle Constitution valaisanne. Si on doit regretter ce gaspillage, on peut se consoler d’avoir évité le pire, avec pléthore de nouvelles obligations dont les valaisans n’ont heureusement pas voulu.
Si ce projet a été refusé, c’est parce qu’il portait, dès le départ, les germes de la division de la population valaisanne. Tout a été opposé à tout : mouvement « citoyen », prétendument plus légitime que les élus de la démocratie, jeunes contre plus âgés, Haut-Valais contre le reste du canton, villes contres vallées latérales, idées éphémères portées par la mode du moment contre valeurs immuables, on pouvait espérer mieux d’un texte qui devait nous unir pour les décennies à venir.
Largement, c’est la jeunesse qui a refusé ce texte porté par la somme des frustrations d’hier plutôt que par celle des espoirs de demain.
Tout n’aura pas été vain, charge désormais au Grand Conseil de reprendre les enjeux qui comptent vraiment et qui ont leur place dans la Constitution : Justice, transparence, pluralité, en oeuvrant à créer des compromis pour avancer ensemble pour le Valais de demain.
Loi sur l’ouverture des magasins :
Concernant la Loi sur l’ouverture des magasins, l’UDCVR prend acte du résultat. Malgré une augmentation d’horaire proposée de seulement 30 minutes, et des conditions-cadres déjà difficiles, la vente de détail continuera à être en concurrence avec les cantons et pays voisins qui ouvrent tous plus tard que chez nous, ainsi que la vente en ligne qui se développe. Inévitablement, le résultat d’aujourd’hui n’aidera pas l’attractivité du secteur, ce que nous ne pouvons que regretter, particulièrement pour un canton touristique.
Pour l’UDCVR et les Jeunes UDCVR,
Donald Moos, président de l’UDCVR
Valentin Reynard, président des JUDCVR
Jérôme Desmeules, secrétaire général