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Rhône 3: Le chantage indigne du Conseil d’Etat
Sentant certainement la grogne monter, le Conseil d'Etat tire ses dernières cartouches en conférence de presse ce matin concernant la votation sur la 3ème correction du Rhône.
A cours d'arguments, le Conseil d'Etat utilise ses prérogatives pour faire peur aux citoyens. Le message qui est passé est le suivant : Refusez la variante officielle, refusez de jeter des milliards de nos impôts au Rhône, et nous utiliserons notre pouvoir pour vous interdire de construire !
Sachant qu'une telle décision ne repose que sur la compétence du Conseil d'Etat, il s'agit clairement d'une tentative d'intimidation d'une population qui n'a pas le droit de se rebeller.
Pour l'UDCVR, c'est assez ! Un tel chantage est indigne de notre exécutif.
Alors que lui même a prévu un chantier qui devrait sécuriser la plaine en 30 ans, le Conseil d'Etat trouve que les 10 ans de travaux pour la variante alternative, c'est décidément trop. On croit rêver !
Alors que notre canton se bat pour garder des finances saines, le référendum crée enfin l’opportunité de sécuriser la plaine du Rhône 3x plus rapidement qu’avec le projet officiel, pour 3x moins cher (1 milliard au lieu de 3) et en sacrifiant 3x moins de terres.
Heureusement, l'époque de la dictature est révolue ! Le 14 juin, le Peuple aura l'opportunité de dire ce qu'il pense de tels agissements. Le Conseil d'Etat, et particulièrement le chef du DTEE, feraient bien de se demander si il se sentent capable de respecter la volonté populaire et trouver les solutions qui ménageront nos finances, nos terres, tout en garantissant la sécurité de façon pragmatique.
Pour l'UDCVR,
Jérôme Desmeules
(co-) Président