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Sans surprise et sans la moindre enquête, la Commission de Justice rejette le recours de l’UDC
Sans surprise, nous apprenons que la Commission de Justice du Grand Conseil, sans avoir ordonné la moindre mesure d’instruction ni s’être enquis des résultats d’une enquête pénale dont on ne sait au demeurant rien non plus, a proposé de rejeter le second recours déposé par deux élus de l'UDC.
Une fois encore, alors même que ce sont des communes (excusez du peu !) qui ont dénoncé des fraudes dont on ignore l’ampleur et l’incidence sur le scrutin, la majorité du Parlement semble s’accommoder d’un Gouvernement à la légitimité entachée par des fraudes dont il ne veut rien savoir.
Dans ces conditions, nous jugeons inutile de réunir le Grand Conseil en séance plénière pour prendre une décision qui, à coup sûr, puisque elle sera prise par les mêmes personnes, sera identique à celle qui a été prise le 27 mars dernier au sujet du premier recours de l’UDCVR.
Décision a donc été prise, d’entente avec les recourants, de retirer ce second recours.
Cette décision ne préjudicie en rien de celle que se réserve l’UDC du Valais romand de saisir de son côté le Tribunal fédéral à la suite du rejet de son premier recours.
Aussi longtemps que l’enquête pénale sera en cours, aucune autre communication ne sera faite, sauf une quand même : c’est au premier chef à la Justice pénale, par le Premier Procureur du Haut-Valais (puisque le Procureur général n’a pas jugé opportun de se saisir lui-même de cette affaire pourtant hautement délicate…), qu’il incombe au premier chef de faire toute la lumière sur ces fraudes et surtout sur leur ampleur.
Quant au Conseil d’Etat, il serait bon qu’il n’attende pas des interventions parlementaires pour réfléchir à des mesures propres à éviter puissent se renouveler des fraudes telles que celles qui ont entaché les dernières élections, que ce soit au Conseil d’Etat ou au Grand Conseil également.
UDC du Valais romand
Jérôme Desmeules
Cyrille Fauchère
Députés et co-présidents