Tournée de concerts « Back on Tour » : Des privilèges pour la Confédération, les restrictions pour les tous les autres.
Ces concerts, gratuits (enfin, pas si gratuit que cela pour les contribuables qui vont les financer par leurs impôts…), peuvent accueillir jusqu’à 500 personnes, sans pass COVID, sans masque, et, c’est annoncé et assumé, dans une ambiance où les distances de sécurité ne pourront pas être respectées.
En somme, l’État s’arroge le privilège de faire l’exact inverse de ce qui est exigé de tous depuis des mois.
Ce « deux poids, deux mesures » scandaleux est destiné sans doute à donner un petit goût de « la vie d’avant », pour inciter la population à la vaccination. Mais voilà, les privilèges que s’offre la Confédération, elle les refuse à tous les acteurs de l’évènementiel depuis des mois, elle les refuse aussi à l’hôtellerie, la restauration, les fitness et tant d’autres activités, éminemment moins risquées, que des concerts de 500 personnes.
Soit un virus est vraiment dangereux, et on prend des mesures pour s’en protéger, vacciné ou non, soit il ne l’est pas, et on retrouve nos libertés.
L’UDCVR est scandalisée par ces nouvelles décisions incohérentes et l’organisation d’événements qui bafouent des mesures dont on nous expliquait, pourtant, qu’elles sont impératives.
Nous appelons la population à boycotter ces concerts. Pire, ils n’atteignent même pas leur but. Hier soir, lors du 1er concert, seulement 25 personnes se sont vaccinées. Si le reste de la semaine se déroule de la même manière, on aura fait 125 vaccinations pour 96 millions de francs, soit pas loin de 750’000.- par injection… les contribuables apprécieront !