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Asile : le service après-vente de l’incurie du Conseil fédéral, ça suffit !

L’accueil des réfugiés de la guerre en Ukraine nous l’avait presque fait oublier : l’Europe et la Suisse en particulier continuent à subir une forme d’invasion migratoire, ces derniers temps en provenance d’Afghanistan, de Turquie et de Syrie (que des pays musulmans…). A nouveau, nos capacités d’hébergement sont insuffisantes. Et une fois de plus, alors que le Conseil fédéral ne veut pas ou n’ose pas prendre des mesures telles que pourtant, l’Italie vient d’ordonner (peut-être est-il le dernier à croire encore à l’efficacité du système Schengen-Dublin…), les cantons en sont réduits à faire le service après-vente de son incurie.

Ca suffit !

Le projet de rachat du Gästehaus St. Ursula, à Brigue, où l’Office cantonal de l’asile (OASI) prévoit d’héberger 100 à 120 requérants, a déjà suscité diverses oppositions légitimes, dont celle de l’UDC du Haut-Valais, à laquelle nous nous associons.

Au tour, ensuite, du Bas-Valais, avec 62 places prévues dans l’ancien hôtel du Forum à Martigny et une centaine de places supplémentaires dans le centre sportif d’Ovronnaz. Et nous n’en resterons sans doute pas là ; car voici que déjà, l’OASI prévoit l’affectation d’abris PCi à l’hébergement de requérants, le premier à Sion (lequel, d’ailleurs ?) pour y héberger jusqu’à 60 personnes.

D’expérience, ces centres d’hébergements collectifs, par leur localisation parfois en plein centre-ville, provoquent des nuisances parfois intolérables pour notre population avec un risque accru d’incivilités, voire de criminalité. Pour en protéger les citoyens de notre canton, l’UDC du Valais romand demande au Conseil d’Etat et particulièrement au département de M. Mathias Reynard de renoncer à implanter de tels centre en zones d’habitation et de rechercher des solutions en dehors de telles zones.

L’UDCVR constate une fois de plus la faillite du système Schengen-Dublin et du fantasme d’une gestion collective de l’immigration par des pays (ceux de l’UE) qui y mettent un zèle pour le moins très… inégal. L’Italie de Giorgia Meloni, en tout cas, n’y croit plus, elle qui vient de prendre des mesures manifestement contraires aux règles de ce système inefficace.

Dans ce contexte, il est du devoir du Conseil fédéral, pour protéger notre population contre cette forme d’invasion, de restaurer un contrôle efficace de nos frontières. A cet effet, puisque l’on envisage d’engager non seulement des personnels de la PCi, mais également des militaires, l’UDCVR exige que si notre Armée doit être engagée, elle le soit exclusivement pour appuyer nos gardes-frontière. Elle demande en outre à la nouvelle Cheffe du Département des finances, Mme Karin Keller-Sutter, de proposer sans délai une augmentation de l’effectif des personnels de l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières affectés au contrôle de l’immigration à nos frontières.

L’UDCVR attend enfin avec intérêt, pour ne pas dire inquiétude la publication des statistiques définitives de l’asile et de l’immigration en général pour l’année 2022. Car à n’en pas douter, celles-ci marqueront une aggravation d’un problème qui devrait préoccuper infiniment plus nos responsables politiques et qui pourrait s’avérer crucial dans le débat politique en cette année d’élections fédérales : la surpopulation, dont l’immigration incontrôlée est la cause unique et qui, nous l’avons déjà dit et répété, est un grave problème écologique, d’écologie humaine en particulier.

UDC du Valais romand

Donald Moos, président
Jean-Luc Addor, conseiller national, vice-président

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