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Coronavirus: la libre-circulation ne doit en aucun cas être mis en péril par un virus lors de la votation du 17 mai

Il y a longtemps, l’apocalypse était censée venir avec la mort des forêts. En raison de l’augmentation de la surface boisée planétaire, on s’est résolu à la déceler dans le trou d’ozone. Ce sacré trou se refermant et se rouvrant au gré des saisons, on a été forcé d’inventer autre chose. Passons sur le SARS, Ebola et le H1N1 pour aboutir à Greta et la fin du climat, donc de la planète, donc de l’histoire. Le répit n’a été, là aussi, que de courte durée : Greta ayant fini par lasser son monde, on l’a remplacée par le Coronavirus, dont « l’avantage » est de produire des mises en bière réelles. Ainsi, la fin du monde vient de passer du macrocosme au microcosme. C’est moins spectaculaire, mais c’est indubitablement beaucoup plus mortel, puisque ça permet même d’éjecter Greta des radars médiatiques. Qu’importe, finalement, puisque l’effet recherché est toujours le même : un foisonnement de réactions irrationnelles, de crises de panique, d’alarmisme béat. À chaque fois, un groupe d’intérêt tire les ficelles et engrange les bénéfices à l’aide du formidable amplificateur médiatique informatisé. Le Néocortex pèse décidément peu face au cerveau émotionnel, et rien du tout – ou presque – face au cerveau reptilien. À la moindre alerte, c’est l’instinct grégaire qui ressort, voire le réflexe conditionné. L’homme se transforme en hamster, en Bernard l’ermite, au besoin en fauve.

Face à la menace plus ou moins amplifiée, la grande masse n’est plus en mesure de distinguer le vrai du faux, de saisir l’étendue réelle du péril, d’agir de manière adaptée. Si l’on peut comprendre les citoyens lambda, que l’on pousse à la panique pour mieux étendre l’emprise sur leur conscience, les politiques et les affairistes, eux, n’ont aucune excuse dès lors qu’ils ne cherchent qu’à préserver leur idéologie globalisante au mépris des faits réels.

Confrontée à la situation dramatique que connait l’Italie, où plus de 9000 personnes ont été infectés par le coronavirus, où 463 en sont mortes (les chiffres avancés ne comptent que pour le 9 mars, car ils augmentent tous les jours) et la totalité de la population est désormais mise en quarantaine, l’Autriche a immédiatement interrompu tout trafic ferroviaire avec son voisin du sud. Résultat, notre voisin de l’est en est à seulement 100 personnes infectées et aucun décès. En Suisse, rien de tel, car la libre-circulation ne doit en aucun cas être mis en péril par un virus lors de la votation du 17 mai. Or, fermer les frontières face à un danger – horreur, ça pourrait s’avérer efficace ! – rappelle aux consciences que les frontières existent, qu’elles servent de pare-feu, de filtre, de cordon sanitaire. Zut, alors ! Elles vont finir par donner sens aux institutions, aux États, aux identités, aux différences même, sans parler de la souveraineté et de l’indépendance des nations.

Le coronavirus, lui, en plus d’être mondialiste, n’est ni raciste, ni homophobe, c’est un organisme parfaitement égalitaire, car il s’attaque à toutes les couleurs de peau et de l’arc-en-ciel. On se demande pourquoi le camp rose-vert le combat, puisque c’est le pendant parfait de l’internationale socialiste dans le monde de la biologie. La seule chose qu’on peut lui reprocher, c’est de priver « exit » et « dignitas » d’une partie de leur clientèle et de pratiquer un regrettable jeunisme, puisqu’en-dessous de trente ans, il s’avère presque inoffensif.
Ayant constaté cela, un économiste du nom de Reiner Eichenberger propose à la jeunesse de s’infecter volontairement et en masse pour ensuite pouvoir mieux soigner et protéger les ainés qui restent. Que voilà une solution finale salvatrice pour nos caisses de retraite et l’AVS !

Donc, la Suisse n’a toujours pas fermé ses frontières à l’heure où j’écris ces lignes. Mise à part la suspension des liaisons avec Venise décrétée par les CFF ce 9 mars, les autres liaisons vers les zones à haut risque italiennes sont maintenues. Et jusqu’à présent, les 70 000 frontaliers italiens entraient librement en Helvétie, qui en est désormais à 300 infections et deux décès. C’est cher payé pour la sauvegarde du dogme de la libre-circulation. Or, il s’avère que désormais, ce mouvement migratoire continu, servant à augmenter le prolétariat nomade, se charge également, après la libre-circulation du crime et de l’insécurité, de la libre-circulation des virus. Les autorités Suisses, n’écoutant que leur cerveau reptilien, se sont contentées d’annuler les manifestations de plus de 1000 personnes. (À 999 on ne risque rien, n’est-ce pas, car ce n’est que le millième qui infecte les autres !). Elles ne s’inquiètent désormais plus du tout du blanchiment d’argent et donnent la priorité au lavage des mains. Certains cantons n’ayant pas foi dans la politique « millénariste » du CF sont allés jusqu’à interdire des manifestations de plus de cinquante personnes. Bientôt, on n’osera même plus se tenir le zizi pour faire pipi, de peur de s’infecter soi-même.

Cependant, notre si cher gouvernement, pour qui la bonne santé de l’économie vaut bien quelques morts, n’envisage toujours pas de fermer la porte aux porteurs du virus venant du sud, où l’hécatombe s’aggrave d’heure en heure. Cela malgré le fait que les accords de Schengen permettent de fermer les frontières en cas de danger accru. Et dire que les mêmes qui prônent la libre-circulation des personnes, des criminels et des virus chez nous, fustigent ce vieux brigand d’Erdogan, qui vient de découvrir le même principe dans le Bosphore et l’utilise gaiement comme moyen de chantage. La Tunisie, par contre, a suspendu toutes les liaisons maritimes avec l’Italie – du nord vers le sud de la Méditerranée, s’entend. Dans l’autre sens, nul doute que les attraits de l’assistance sociale pèsent plus lourd que le coronavirus. Et puis, il faut bien faire vivre les ONG humanitaires, quitte à s’infecter dans la promiscuité des « embarcations en péril » mises à disposition des passeurs pour forcer la main aux garde-côtes italiens. Ceux-ci n’ont plus qu’à fourguer la cargaison aux sept bisounours qui nous servent de gouvernement.

Oskar Freysinger

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