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Qui paie, commande. Qui commande, paie !

L’UDC du Valais romand prends acte de ce qu’aujourd’hui, le Conseil fédéral a décidé de mettre fin au régime d’exception qui laissait jusqu’ici une très faible liberté aux cantons et pour le surplus… de ne rien décider avant une semaine encore. Elle s’inquiète du flou qui persiste à régner au sujet des éléments scientifiques objectifs sur lesquels le Gouvernement fédéral fonde son appréciation. Elle s’oppose à la prolongation de mesures qui n’ont pas fait leurs preuves, des mesures liberticides qui frappent de plein fouet nombre d’activités dont le rôle dans la propagation du virus est pourtant marginal (pensons aux établissements publics), voire inexistant (pensons aux salles de sport). Elle s’inquiète de ce qu’en dépit de promesses faites depuis des semaines, le Conseil fédéral ose proposer la prolongation, voire le durcissement de mesures qui vont ruiner le pays sans annoncer simultanément des aides, au besoin à fonds perdus, pour indemniser intégralement les acteurs des branches de notre économie qui subissent des mesures discutables et disproportionnées dont ils ne sont pas responsables.

Elle demande donc au Conseil d’Etat valaisan de mettre tout son poids pour

  • empêcher la prolongation de toutes les mesures liberticides dont l’impact sur la propagation du virus n’est pas démontré scientifiquement ;
  • empêcher toute nouvelle mesure liberticide, en particulier en milieu scolaire ;
  • permettre aux bénéficiaires des aides en vigueur qui ne les ont pas (ou pas toutes) reçues de les toucher intégralement sans délai ;
  • exiger que s’il persiste dans la voie annoncée d’une prolongation et d’un durcissement des mesures en vigueur, le Conseil fédéral annonce simultanément un plan d’aides financières permettant l’indemnisation intégrale du préjudice que subissent les entreprises interdites de travail, y compris les indépendants ;
  • engager tous les moyens dont dispose l’Etat du Valais pour indemniser les laissés-pour-compte des aides fédérales.

Pour l’UDCVR, après des mois de crise, il est temps que le Conseil fédéral garde ses nerfs, qu’il cesse de modifier sans cesse les mesures en vigueur avant que se soit écoulé le temps nécessaire pour en apprécier les effets et qu’il renonce à toute mesure liberticide dont les incidences sur la propagation du virus ne sont pas scientifiquement démontrés.

Il est temps aussi (c’est même devenu urgent) que le Gouvernement fédéral prenne des mesures fortes, au besoin encore une fois à fonds perdus, pour éviter que notre pays ne soit à relativement bref délai dévasté, économiquement mais aussi socialement, par des faillites en chaîne.

Quand il fallait sauver l’UBS, on a trouvé les milliards qu’il fallait, avec l’aide de la BNS qui, faut-il le rappeler, est une banque tout à la fois nationale et suisse. Quand il fallait sauver les caisses de pension de la fonction publique, les cantons ont trouvé des milliards, en Valais aussi. Aujourd’hui, c’est le pays qu’il faut sauver !

 UDC du Valais romand
Cyrille Fauchère, député et conseiller municipal, président
Jean-Luc Addor, conseiller national, vice-président

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