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Valais: une élève voilée crée la polémique

Nous avons le plaisir de vous partager cet article de Mireille Vallette, sur le site: http://boulevarddelislamisme.blog.tdg.ch/archive/2019/04/05/valais-une-eleve-voilee-cree-la-polemique-298173.html
Les autorités ne reculent devant rien pour imposer le foulard. Jusqu’à autoriser une élève à montrer à ses camarades, sur son tapis prière, comment elle adore son Dieu. Jean-Luc Addor et l’UDC montent au créneau.«Au début de l’année scolaire, elle est arrivée à l’école couverte d’un voile. Des camarades se sont plaints, comme mon fils, et en ont parlé à leurs parents.» La jeune Syrienne fréquentait déjà l’école valaisanne, tête nue. «J’ai vécu dans certains pays musulmans, poursuit mon interlocuteur. Une fille doit porter le voile dès qu’elle a ses règles, je pense que c’est pour cela qu’elle a changé sa tenue.»Effectivement, les pères et mères Lapudeur n’en ont plus aucune lorsqu’il s’agit d’annoncer urbi et orbi par ce biais que leur fille a ses menstrues.L’écrasante majorité des parents se sont indignés. «J’ai voulu écrire une lettre, raconte ce père, mais il n’y avait plus personne pour la signer.» De son côté, l’enseignante prise dans cette glue a demandé à plusieurs reprises l’intervention de sa hiérarchie qui, comme il est d’usage dans la quasi-totalité de ces situations, a regardé ailleurs.Ce père s’est alors adressé à Jean-Luc Addor, conseiller national UDC. Le 24 janvier, celui-ci a trempé sa souris dans l’acide et interpellé le Conseiller d’Etat Christophe Darbellay en charge de l’éducation. Sa lettre nous en apprend de belles! «Il y a peu de temps, les élèves de cette classe (…) semblent s’être vu dispenser un enseignement sur l’islam avant que l’élève précitée ne fasse à ses camarades une sorte de démonstration de prière sur un tapis en direction de la MecqueEt de demander au magistrat si ces faits sont exacts et quelles sont ses intentions. Darbellay répond le 11 mars. Il précise qu’un quarteron de professionnels, directeur, enseignante, déléguée à l’intégration et traductrice se sont unis pour rappeler quelques règles aux parents, notamment que tous les cours sont obligatoires et pour leur expliquer «les difficultés qu’une telle situation pouvait générer». Et que «tout le visage doit être découvert»… au cas où les parents rêveraient de niqab afin de soustraire plus sûrement leur fille aux appétits sexuels de ses camarades. Mais le voile, pas de problème, il est autorisé.

Il faut dire que le parlement du canton, suivi par le Tribunal fédéral en 2018 a invalidé l’initiative «tête nue à l’école», qui interdisait le foulard et avait abouti. Le voile des fillettes (et l’emballage qui va souvent avec) est donc autorisé. Christophe Darbellay n’avait pas ménagé sa peine pour obtenir ce résultat.

Mais ce n’est pas tout, le magistrat poursuit: «En outre, l’intervenante en éthique et cultures religieuses, accompagnée du médiateur et de l’enseignante titulaire, a conduit une activité en classe en présentant les différentes facettes des religions monothéistes et tirant des parallèles entre les différents voiles portés dans ces religions.» La scandaleuse imposture qui voudrait que les chrétiennes aient été obligées de se couvrir la tête perdure. Et si ça avait été le cas, en quoi ce volet d’histoire justifierait-il qu’aujourd’hui, les musulmanes se plient à cette misogynie?

Notre père confirme ce que son fils lui a raconté: la jeune fille a pu montrer l’innocuité de sa tenue en illustrant, sur son tapis de prière, la manière dont elle invoque Allah. Rien n’est épargné pour convaincre le bon peuple que l’islam est une religion comme les autres, hors quelques rites obligatoires. Mais le peuple ne s’en laisse pas conter.

De nombreuses écoles, comme celle dont nous parlons, contiennent dans leur règlement l’interdiction du couvre-chef aux élèves. Mais, annonce Darbellay dans sa lettre, «la liberté religieuse étant supérieure au règlement de l’établissement, celui de l’école ne sera pas modifié.» Couvre-chef interdit… sauf pour motif religieux.

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Enfin, son département rédige «en collaboration avec les Eglises reconnues en Valais» «un document fixant un cadre clair pour la prise en compte de la diversité culturelle dans le milieu scolaire, notamment concernant le port de signes ostentatoires, conforme au droit». On aime appeler le voile «signe ostentatoire», périphrase qui suggère qu’on inclut d’autres signes… que personne ne porte. Les athées, qui forment la deuxième catégorie de la population (elle a triplé depuis l’an 2000) après les catholiques, et dont on imagine qu’ils contiennent bon nombre d’opposant au foulard, ne sont pas concernés.

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Pour sa part, Jean-Luc Addor ne compte pas en rester là: «Je vais déposer une initiative parlementaire au Conseil national pour demander l’interdiction du voile à l’école.» Il sait qu’elle a peu de chances d’être acceptée, mais elle montrera que le débat n’est pas clos.

Parenthèse qui a tout à voir avec cette polémique: j’ai repéré dans la page Facebook du Réseau laïque romand, le commentaire d’Anne-Marie Peysson qui envoie le 31 mars une «pensée à la petite fille voilée en hidjab, de 3 ou 4 ans, aperçue hier à la Migros de Balexert, complètement emmitouflée de la tête au pied, qui se grattait en regardant les jouets. Mon cœur de mère, de grand-mère et de féministes en a été bouleversé! Je n’ai pas vu un choix de vie, encore moins de la spiritualité! Mais de la maltraitance. Comment nos autorités, la protection de l’enfance, peuvent permettre cela?»

Eh oui, les musulmanes nous le disent sur tous les tons: tu accepteras mon voile que cela te plaise ou non. Et le reste, les prières, le halal, les jours de congé pour fêtes musulmanes, l’abandon du porc dans les cantines, etc. suivra.

Les adorateurs d’Allah ont décidé de nous imposer ce symbole d’inégalité par tous les moyens. Partout en Occident, ils réclament des lois ou les contestent, portent plainte pour discrimination auprès des tribunaux, font pression sur les entreprises et les administrations, s’accaparent des territoires où les femmes têtes nues sont harcelées. La jeune élève valaisanne de son côté entame son combat par d’autres moyens: «Fin mars, après une réunion politique, raconte mon interlocuteur, elle a suivi mon fils en lui lançant des pierres.»

 

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