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Notre sécurité n’est pas négociable – Ne signons pas le référendum !

Une récolte de signature pour un référendum contre le développement de l’Armée (DEVA) a été lancé. Certes, le groupe qui s’oppose au DEVA est motivé par de louables intentions mais ne nous laissons pas tromper, le statu quo est bien pire que le DEVA.

Le peuple suisse veut une armée de milice (22.09.2013, refus à 73,2% de l’abrogation de l’obligation de servir). Le Parlement a compris cela et à maintes reprises, a montré sa volonté de miser davantage sur notre sécurité, ceci en dépit d’un Conseil fédéral qui voudrait plutôt économiser dans ce domaine au profit d’autres départements plus gourmands.

Actuellement l’Armée suisse a un effectif virtuel de 200’000 militaires. En réalité, seulement le 19% de la classe d’âge 20 ans sont aptes au service militaire et de ces 19%, en 2014, il y en a eu 2778 qui ont quitté l’ER pour le service civil. Le résultat est que les formations de l’armée ne peuvent plus être alimentées en suffisance. Un exemple tout frais et concret est le bataillon d’exploration 2, d’un effectif réglementaire de 587 militaires, qui a fait son service avec 228 militaires au mois de mai. Comment un bataillon peut-il remplir les missions qui lui sont attribuées dans une telle situation ? L’armée ne possède actuellement pas assez de matériel, de véhicules et biens logistiques pour équiper toutes les formations. Comment un bataillon d’aide en cas de catastrophe peut-il apporter son soutien à la population lors d’évènements majeurs s’il n’a pas les moyens dont il devrait disposer ? Les cadres actuels n’ont plus l’expérience de conduite et les connaissances techniques comme c’était le cas avant Armée XXI. Des cadres de qualité sont une plus-value tant pour l’armée que pour la société en général. Depuis 2004, l’armée s’est éloignée de la population, allant se retrancher dans ses casernes, loin des villages. L’armée doit être dans le cœur de la population et elle doit connaître son territoire. Comment par exemple un bataillon d’infanterie tessinois peut-il connaître et se faire connaître dans son probable secteur d’engagement alors qu’il accomplit du service dans tout le pays sauf dans son canton d’origine ?

La réponse, c’est le DEVA, parce que le DEVA va apporter
1. une réaction rapide en cas de nécessité avec le retour de la mobilisation;
2. une armée équipé à 100% et donc efficace et engageable;
3. une amélioration de l’instruction des cadres avec le retour de l’ancien système (ER complète, ESO+paiement de galons, EO ou SF sof sup+paiement de galon complet)
4. un ancrage régional avec des formations plus petites qui vont faire service dans leurs région

Entre l’agonie et la mort certaine de l’armée d’aujourd’hui et un lifting accompagné de ces 4 mesures, le choix est vite fait. Notre sécurité n’est pas négociable et l’UDC de Troistorrents vous encourage à ne pas signer ce référendum car qui n’avance pas recule.

Michel Sforza
Président UDC Troistorrents

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