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Financement de Rhône 3, une discrète consultation d’été

Le Conseil d’Etat a mis en consultation la semaine dernière l’avant-projet de la loi sur le financement de la 3e correction du Rhône. Lors de la votation du 14 juin 2015, le Conseil d’Etat parlait d’un financement payé à raison de 74 % par la Confédération, mais aujourd’hui il est contraint de revoir cette participation à la baisse. D’où le projet mis en consultation, maintenant, au début de l’été, où beaucoup de gens prennent leurs vacances et donc les administrations et conseils communaux travaillent au ralenti…

Rappelons que le projet actuel du Conseil d’Etat a été grandement dicté par les organisations écologistes, le WWF ne s’étant pas gêné de faire du lobbying jusque dans les travées du Grand Conseil en distribuant des bouées aux députés pour les encourager à soutenir leur projet. La priorité n’est donc pas la sécurisation de la plaine, comme pourraient l’espérer les communes, les industries et autres sociétés de transport public qui devront passer à la caisse, mais la «renaturation» du Rhône par la suppression de terres cultivables. Et il n’y a aucune chance pour qu’un changement stratégique soit opéré, étant donné que le Conseil d’Etat a nommé M. Toni Arborino, l’ingénieur du projet actuel, au poste de chef de l’office cantonal de la construction du Rhône créé pour lui par le département de Jacques Melly.
Afin d’assouvir son orgueil démagogique, le chef de l’office veut entrer dans l’histoire avec ce projet pharaonique dont les conséquences ont la particularité de violer les fondamentaux de la physique et de la biologie par une forte diminution de capacité de charriage, une érosion par affouillement et une perméabilité du nouveau lit du Rhône qui mettra en connexion direct les eaux du Rhône avec la nappe. La pollution programmée de la nappe phréatique peut déjà être observée dans la région de Viège sans amener la moindre remise en question du projet. Tous ces problèmes pourraient être évités par la solution classique d’approfondissement qui coûterait trois à quatre fois moins cher.
L’UDC étudiera bien sûr attentivement le projet soumis et encourage vivement les communes et autres tiers appelés à passer à la caisse pour ce projet absurde d’en faire de même, même si cette période estivale invite à autre chose que lire de tels textes…
Eric Jacquod, député,
Albert Pitteloud, député,
Blaise Melly, député
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