Lignes THT: le Conseil d’Etat enterré !

Depuis déjà 10 ans, l’UDCVR a milité pour l’enterrement de la ligne à très haute tension Chamoson – Chippis. D’abord avec l’Association pour la Sauvegarde du Coteau Valaisan, présidée par Gérard Gillioz, puis dans le cadre du référendum sur la 3ème correction du Rhône, notre parti a prôné l’enfouissement de cette ligne, sans être entendu.

Cette ligne THT, l’UDC n’en veut pas. Alors que, pour ainsi dire partout ailleurs en Suisse, on enterre les lignes, certains veulent sacrifier le coteau valaisan et la population de nos villages.

Par le passé, nous l’avons déjà pu agir rapidement sur des questions de sécurité ou environnementale, par exemple avec la « Lex Tamoil », issue d’une intervention parlementaire des députés Desmeules, Turin et Nantermod, qui a débouché sur un décret avec un résultat positif pour sauvegarder les intérêts de la population.

Aujourd’hui, c’est le dernier moment de se mettre au travail. Aidé par une mobilisation populaire impressionnante, le monde politique bouge enfin. Le Conseil d’Etat a, jusqu’à maintenant, fait preuve d’un attentisme regrettable.

Dans un acte d’une veulerie incroyable, rapporté par le Nouvelliste et jamais vue en Valais, visiblement agacé, notre exécutif n’a même pas osé faire face aux manifestants présents ce matin et a préféré user de la porte de derrière du Parlement pour rejoindre nos débats.

Aujourd’hui il est mis sur la touche par le Parlement puisque, d’ici novembre au plus tard, c’est la commission compétente du Grand Conseil qui doit élaborer un décret qui permettra de prendre en compte les risques géologiques et sanitaires de cette ligne et, enfin de stopper les travaux.

L’intérêt de la population doit l’emporter sur quelques intérêts financiers, le groupe UDC continuera à y veiller, et c’est désormais le Parlement qui reprend les choses en main.

Pour le groupe UDC,

Jérôme Desmeules, député, membre du comité exécutif
Kevin Follonier, député-suppléant